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« Nous sommes si étroitement liés à nos quartiers que c'est ainsi qu'on nous désigne : Abdoulaye d'Ourcq et Zak de Danube. Nous avons poussé là, à dix ans d'écart, dans ces deux cités qui ont connu des années de "rivalités interquartiers", comme disent les journaux - de guerre des bandes. Trop souvent se déroule sous nos yeux, encore et encore, la même tragédie. Les garçons continuent de mourir trop tôt, ici plus qu'ailleurs. Alors nous avons décidé d'écrire. » Quartier de combat, c'est l'histoire d'un arrondissement où vibre le pouls d'une époque. C'est une zone vive et rageuse, chargée de détresse et d'humour, où le trafic de drogue a tout balayé mais où l'on pratique l'entraide et la solidarité. C'est le récit de certains petits frères qu'on a vus basculer dans le terrorisme mais aussi celui de réussites éclatantes. En protégeant sa jeunesse d'elle-même mais surtout des inégalités, du racisme, de la discrimination, on verrait éclore une matière brute, or pur, diamant urbain.
Abdoulaye Sissoko dirige une entreprise de sécurité, Zakaria Harroussi travaille à la Propreté de Paris. Ils sont tous les deux travailleurs associatifs dans l'arrondissement. Ils se sont confiés à la romancière et scénariste Pauline Guéna, auteure notamment de 18.3, Une année à la PJ (Denoël 2020).
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