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Pour une éthique du métier des armes, vaincre la violence

Couverture du livre « Pour une éthique du métier des armes, vaincre la violence » de Jean-Rene Bachelet aux éditions Vuibert
  • Date de parution :
  • Editeur : Vuibert
  • EAN : 9782711772971
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Avec le général Bachelet - il a commandé à Sarajevo en 1995, et a été le principal artisan d'une réflexion sur l'exercice du métier des armes dans l'armée de terre qui a abouti à un " code du soldat " -, nous découvrons une armée qui ne veut laisser dans l'ombre aucune des questions qui se... Voir plus

Avec le général Bachelet - il a commandé à Sarajevo en 1995, et a été le principal artisan d'une réflexion sur l'exercice du métier des armes dans l'armée de terre qui a abouti à un " code du soldat " -, nous découvrons une armée qui ne veut laisser dans l'ombre aucune des questions qui se posent au soldat dans ce XXIe siècle où l'affrontement armé prend des formes inédites.
Mais point de bavardage chez Bachelet. Un souci de tout explorer et de tout dire. Exercer le métier des armes c'est être confronté à la violence, contraint, en dernière instance, de détruire et de tuer. On ne peut donc éluder ni les déterminants politiques, ni les implications éthiques et philosophiques. Ni celles liées directement aux modalités techniques de l'action. L'auteur nous livre ainsi une sorte d'introspection magistrale de l'armée de terre d'une nation démocratique qui place au centre de ses principes les droits de l'homme, le respect et la dignité de l'Autre, et qui, cependant, doit aussi être capable de faire un usage " efficient " de la force.
Jusqu'à tuer cet Autre dont on sait qu'il est un homme et non l'incarnation du Mal. Cela implique que l'armée soit au service de l'autorité légitime - le pouvoir national - et qu'elle ait une double obsession. Être, d'une part, une force efficiente et, d'autre part, maîtriser cette force, lui fixer des limites strictes. Pour des raisons éthiques - afin de ne pas basculer dans la barbarie -, mais aussi parce qu'une " efficience sans limites " est non seulement inutile mais de surcroît contre-productive.
Max Gallo

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