80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
A Villa Rose, un petit village côtier au Sud de Port-au-Prince, tout le monde se connaît. Une embarcation de pêcheur vient d'être emportée par une gigantesque vague et une enfant, Claire, a disparu. Elle venait d'avoir sept ans et de comprendre que son père envisageait de se séparer d'elle, qu'il aimait plus que tout au monde et qu'il élevait seul depuis la mort de la mère en couches, pour la confier à une femme aisée...Le destin est sans pitié pour les plus pauvres, comme en témoigne cette première histoire d'une série de récits enchâssés où alternent passé et présent, portraits nostalgiques d'un paysage paisible et scènes hallucinées de la violence qui ravage Haïti - celle des hommes comme de la nature : à la misère, aux fantômes et aux gangs font écho une chaleur qui fait éclater les grenouilles, des rivières qui sortent de leur lit et des arbres qui pourrissent sur pied...Villa Rose rappelle le Macondo de Gabriel Garcia Marquez, où il faut chaque jour faire triompher la vie sur la mort.
Roman prenant, plusieurs personnages en Haîti, un mystère qui nous tire jusqu'aux dernières pages pour savoir ce que la petite Claire est devenue..
Bref un super moment de lecture que je vous conseille vivement.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année