"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Ça fait un moment que Douglas Pike n'a plus grand-chose à voir avec le truand qu'il était autrefois. De retour dans sa ville natale des Appalaches, il vit de petits boulots et tente de combattre ses démons du mieux qu'il peut. Jusqu'au jour où il apprend que sa fille, depuis longtemps perdue de vue, vient de mourir d'une overdose. Et où il découvre par la même occasion l'existence de sa petite-fille. Le voilà avec une gamine de douze ans sur les bras, et il va bien falloir s'en occuper. D'autant qu'un flic brutal et véreux manifeste un intérêt malsain pour la fillette.
https://leblogdemimipinson.blogspot.com/2018/11/pike.html
Pike n’a pas toujours été un saint ; désormais il s’est rangé, vit de petits boulots cahin- caha. Nous sommes dans un coin paumé non loin de Cincinnati. A part fumer, boire, et sniffer et se prostituer, il n’y a pas grand-chose d’autre à y faire. Un beau jour, on lui ramène Wendy, flanquée d’un chaton comme unique bagage. La mère de Wendy était prostituée, et est morte d’une overdose. Elle et son père ne se voyaient plus depuis de nombreuses années.
Alors quand un flic véreux du coin se met à tourner autour, Pike ne l’entend pas comme ça. L’agneau qu’il était devenu se réveille assez violement, bien décidé à comprendre ce qui est arrivé à sa fille, et à coincer le pourri à ‘origine de sa mort. Non seulement, il s’agit pour lui de rattraper en quelque sorte le temps perdu, mais aussi de préserver l’avenir qui a un nom : Wendy !
Premier roman de Benjamin Whitmer, Pike est une histoire extrêmement sombre ; celle des petits, des sans grade, des invisibles, des cas désespères.
Whitmer n’y va pas de main morte. Il campe avec autant de violence que de justesse, le désespoir d’un père rongé par la culpabilité et hanté par l’idée de venger Wendy qu’il va falloir apprivoiser et aimer.
Des chapitres courts ; un texte taillé au cordeau et qui dit la violence, et la noirceur humaine.
Pike, ou l’impossible rédemption est un roman vraiment très noir, d’un auteur à suivre de très près !
Le personnage éponyme un ancien truand se découvre une petite-fille de 12 ans Wendy qu’il récupère suite au décès par overdose de sa mère junkie et prostituée qu’il n’a jamais connu. Ainsi commence ce livre, un polar comme je n’en avais encore jamais lu, un roman sombre où la violence est omniprésente, c’est déprimant et captivant à la fois. Au-delà d’une simple vengeance, c’est tous les codes et la morale qui sont en jeux. Avec le personnage de Pike on vit à fond une histoire personnelle basée sur des éléments du passé et des choix qui ont de sacrées répercutions et ne peuvent plus être passés sous silence. Si Pike a des regrets, ils ne s’exprimeront qu’à la rencontre avec Wendy. Violent mais aussi terriblement humain, on frôle souvent la vulnérabilité des personnages sous une forme quasi poétique. Les chapitres sont courts certains ne dépassant pas une page, cela donne un rythme. Une alternance entre deux des personnages principaux qui nous conduit vers des sommets vertigineux. On découvre Cincinnati en plein hiver, froide et sale avec des descriptions désolées et désolantes. L’Ohio rural donne une ambiance mélancolique. On y côtoie la violence sous toutes ses formes, physique et émotionnelle qui jamais ne s’arrête. On pourrait penser qu’à un moment, on va se blinder ou se lasser mais c’est sans compter sur le talent de l’auteur qui donne à sa narration tant de réalisme que ce n’est pas le cas. Et quel style direct comme un coup de poing, pas une once de sentimentalisme à peine un peu de compassion et pourtant c’est bien d’amour dont il est question. Bonne lecture.
Une grande déception. Une histoire banale avec des héros caricaturaux. Quant à l'intrigue, elle est inexistante . Je m'étonne encore de l'enthousiasme des critiques. Sans doute ont-ils été séduits par la verve de l'auteur et ses expressions affutées ? Sur ce point je les rejoins. Mais ça ne suffit pas à faire un bon roman noir.
Êtes-vous prêt pour un voyage en enfer ?
Choisissez votre mort. Un petit cancer? Une petite cirrhose? Une petite overdose ou une petite mort par balle? Car ici, à Cincinnati, la mort rôde à chaque coin de rue. Ils sont tous un peu dingues dans cette contrée américaine. A croire que la drogue circule même dans l'air, où les balles pleuvent plus souvent que la pluie. D'où l'intérêt de ne jamais sortir sans son GUN.
Ici on frappe d'abord, on pose les questions après si c'est encore possible, car on flingue aussi à tour de bras. Ça rigole pas dans les chaumières même si régulièrement on appelle la police. Mais que fait la POLICE ???
On plonge dans l'histoire de Pike, ancien truand, "à qui un peu plus d'amour pendant l'enfance aurait pu faire du bien," passionné de lecture. Surprenant n'est-ce pas? et pourtant...
"y'a pas moyen de le sortir de ses livres. C'est pour ça qu'il a aucun ami. Il passe son temps à lire des livres bizarres ou à insulter ceux qui les ont pas lus"
Rory, jeune boxeur amateur au passé douloureux qui lui colle aux basques.....L'arrivée inopinée de Wendy déjà bien amochée par la vie... Et ce Derrick Krigger, flic véreux qui rôde dans les parages...
"T'es flic mon cul.T'es qu'un foutu putain de truand qui s'est trouvé un job de fonctionnaire."
Que c'est bon cette noirceur. Ce vocabulaire tranchant, sec, vulgaire, qui colle parfaitement à l'ambiance générale. Des dialogues percutants comme des coups de poings dans la tronche, violents comme une rafale de balle. Un roman noir impossible à lâcher qui se dévore même si parfois c'est franchement dégueulasse. C'est pas pour les enfants sages toute cette racaille et pourtant on s'y attache, on kiffe et on en redemande .
Un pied d'enfer, un trip mortel, pervers, perfide.
C'est bon,c'est du lourd,c'est du NOIR !!!!!!!
FONCEZ, DÉCOUVRIR PIKE de Benjamin Whitmer ,et si vous aimez, jetez vous aussi à l'occasion sur “Cry Father,” son second roman noir chez Gallmeister collection NéoNoir.
Découvrez aussi Chiennes de Vies de Frank Bill ( chez Gallimard noir ou folio ) encore du noir aussi trash.
""On est ce qu'on est . La meilleur manière de foutre en l'air sa vie, c'est d'essayer d'être autre chose'
Un western au milieu des camés du 21e siècle : bienvenue dans l’univers de Pike, là où le sable du désert a été remplacé par la neige fondue et noire.
Ca picole sec, les armes à feu sont le prolongement naturel des mains, et la libido n’est jamais loin. Les personnages sont sales et se fichent de tout.
Ca se termine en apothéose comme tout bon western qui se respect, celui qui a dégainé le premier a gagné.
Une image de l’Amérique loin de l’image idyllique véhiculée par les médias.
C’est noir, c’est dur, c’est la vie.
L’image que je retiendrai :
Celle des maisons toutes de guingois dans les quartiers résidentiels pauvres.
http://alexmotamots.wordpress.com/2016/01/04/pike-benjamin-whitmer
Lu dans le cadre des explorateurs du polar :
Cela m'arrive rarement, mais je n'ai jamais pu arriver au terme de ce roman. Pourtant j'ai essayé, j'ai fait des pauses, j'ai persévéré, je me suis accordé le droit de sauter des pages mais rien n'y a fait : ce Pike n'est pas fait pour moi.
Ce roman est un tunnel sans fin dont j'ai fini par m'échapper. Je me suis perdue entre les personnages, ne comprenant pas toujours les liens entre les protagonistes, à tel point que j'ai abandonné la lecture.
Et puis, il y a trop de sang, trop de violence, trop de coups... Chaque ligne de ce livre est plus sombre que la précédente. Les personnages sont d'une noirceur indicible et ne connaissent que l'agressivité. Rien ne semble pouvoir apporter la plus mince lueur d'espoir.
Il faut avoir le coeur bien accroché pour aller au bout de ce livre. Je reconnais que l'auteur sait faire naître le malaise. Mais à quel prix ? En tout cas, ce n'est pas ce que j'aime dans le polar et je ne regrette même pas de ne pas connaître la fin tellement je suis heureuse de ne plus partager le quotidien de Pike et consorts.
Le 4e de couverture :
Douglas Pike n’est plus l’effroyable truand d’autrefois, mais il a beau s’être rangé, il n’en est pas plus tendre. De retour dans sa ville natale proche de Cincinnati, dans les Appalaches, il vit de petits boulots avec son jeune comparse Rory, qui l’aide à combattre ses démons du mieux qu’il peut. Lorsque sa fille Sarah, disparue de longue date, meurt d’une overdose, Pike se retrouve chargé de sa petite-fille de douze ans. Mais tandis que Pike et la gamine commencent à s’apprivoiser, un flic brutal et véreux, Derrick Krieger, manifeste un intérêt malsain pour la fillette. Pour en apprendre davantage sur la mort de Sarah, Pike, Rory et Derrick devront jouer à armes égales dans un univers sauvage, entre squats de junkies et relais routiers des mauvais quartiers de Cincinnati.
De retour près de Cincinnati après des années au Mexique, Douglas Pike, un repenti, découvre que sa fille Sarah dont il n’avait aucune nouvelle depuis des années est morte d’une overdose et dans le même temps qu’il a une petite-fille de 13 ans prénommée Wendy. C’est Dana, une prostituée et amie de sa fille qui lui amène car elle-même ne peut pas s’en occuper. Comme la mère de Sarah est morte il y a des années, il n’a pas d’autre choix que de s’en occuper. Il est en cela aidé par Rory, boxeur amateur qui se rêve futur champion mais qui pour le moment travaille sur les chantiers de Pike.
Un jour, dans un bar, il voit le regard de Derrik Krieger, flic véreux et violent qui abat à tour de bras les pédophiles et autres truands qui ne lui plaisent pas, poser Wendy. Ce regard ne lui plait pas et il se demande si Sarah est bien morte d’une overdose ou si on ne l’aurait pas aidée. Il décide donc de partir avec Rory et Wendy à Cincinnati pour essayer d’apprendre la vérité sur la mort de Sarah. Lors de cette enquête, ils sont obligés de s’enfoncer dans le monde assez difficile et violent des junkies et des prostituées.
J’ai trouvé cette quête longue, fastidieuse, brouillonne. Même s’il y a vaguement de l’action, et j’écris « vaguement » car pour moi ce n’est que de la violence pour faire bouger un peu ce roman très poussif où il ne se passe rien. Il part à la recherche de la « vérité », dégomme tous ceux qui ne peuvent répondre à ses questions ou le gênent pour n’arriver à rien car à la fin il n’en sait pas plus, sinon qu’elle est effectivement morte d’une overdose.
Parallèlement, il y a le chemin semé de victimes de Derrick, qui élime tous ceux qui ne lui conviennent pas ou qui ont quelque chose de malsain à se reprocher.
Leurs chemins se croisent plus ou moins sans jamais réellement se rapprocher.
À eux deux, ils font un nombre impressionnant de victimes pour rien, me semble-t-il ou alors pour le plaisir de l’auteur….
Il y a un nombre important de « seconds rôles », mais il y en a tellement que je me suis perdue plus d’une fois, ne me rappelant plus où j’avais déjà croisé tel ou tel personnage. Cela devenait pesant vers la fin.
Ce roman est composé de petits chapitres, souvent d’une page. Je n’en ai pas compris l’utilité. Pourquoi ne pas faire des chapitres un peu plus longs et peut-être développer un peu plus l’histoire, les personnages principaux ?
L’écriture est pesante. Il y a des phrases très courtes, voire trop courtes. A contrario, d’autres phrases si alambiquées que lorsque je les avais finies, je ne me rappelais plus le début voire même je n’avais pas tout compris. Certaines descriptions n’avaient aucun sens.
J’ai fini ce livre car je le lisais pour le Club des Explorateurs de Lecteurs.com. Si je l’avais pris à la bibliothèque ou si on me l’avait prêté, je ne serais pas allée au bout car cela a été une souffrance de le finir tellement je me suis ennuyée.
C’est un premier roman. Peut-être est-ce l’explication de cette impression de brouillon et d’écriture dans « l’urgence »?
Dans le cadre "Quais du Polar", les explorateurs :
Il était une fois, un récent gentil Monsieur du nom de Pike … qu’il ne fallait surtout pas faire chier.
Seulement voilà : Derrick à la même philosophie de la vie que lui, mais pas dans la même histoire. Et ces deux-là, vaut mieux que vous fassiez leur connaissance dans le livre de Benjamin Whitmer que dans votre bar préféré.
Tant pis pour les dommages collatéraux, ils n’avaient qu’à lire du Cartland au coin du feu. Pike a besoin d’affronter l’étendue des dégâts qu’il a commis en étant plus jeune, car aujourd’hui, ça lui pète à la gueule et il aime pas ça… peut-être parce qu’il se sent responsable face à une fillette de 12 ans qui fume ses Pall Mall et boit le même petit lait…
Les liens du sang refont surface un jour ou l’autre, et ici, ça gicle.
Des phrases décapantes, des chapitres courts et explicites, comme les personnages de ce roman. Quand j’ai vu la couverture de « Pike », je me suis dit : « …se sont pas foulés… » en le retournant recto-verso. Pourtant, tout y est : noir c’est noir. Après lecture, la petite flamme jaune me replonge direct dans l’univers de Pike, et c’est amplement suffisant. J’avais envie de l’aider ce bougre, à accomplir son but, mais en fait je me suis vite rendu compte qu’il n’aurait pas besoin de moi, voire même ça l’aurait emmerder.
Pas de fioritures, juste du bon polar serré comme un ristretto sans sucre. (Agit de suite, pas quatre après !)
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