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Benjamin Whitmer

Benjamin Whitmer
Benjamin Whitmer est né en 1972 et a grandi dans le Sud de l'Ohio et au Nord de l'État de New York. Son premier roman, Pike, est publié en 2010 aux USA. Il vit aujourd'hui avec ses deux enfants dans le Colorado, où il passe la plus grande partie de son temps libre en quête d'histoires locales, à ... Voir plus
Benjamin Whitmer est né en 1972 et a grandi dans le Sud de l'Ohio et au Nord de l'État de New York. Son premier roman, Pike, est publié en 2010 aux USA. Il vit aujourd'hui avec ses deux enfants dans le Colorado, où il passe la plus grande partie de son temps libre en quête d'histoires locales, à hanter les librairies, les bureaux de tabac et les stands de tir des mauvais quartiers de Denver. Son deuxième roman, Cry Father, a été publié en France en 2015.

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    Quais du Polar 2015 : lecteurs.com a mené l'enquête !

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Avis sur cet auteur (34)

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    Couverture du livre « Dead stars » de Benjamin Whitmer aux éditions Gallmeister

    Catherine Giry-Deloison sur Dead stars de Benjamin Whitmer

    J'ai découvert Benjamin Whitmer en 2018 avec le magnifique « Évasion », « quintessence du noir » selon Pierre Lemaitre.
    Avec « Dead stars », l'auteur américain poursuit son œuvre sombre.
    Nous sommes en septembre 1986 dans une petite bourgade du Colorado. Depuis le départ de sa femme, Hack...
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    J'ai découvert Benjamin Whitmer en 2018 avec le magnifique « Évasion », « quintessence du noir » selon Pierre Lemaitre.
    Avec « Dead stars », l'auteur américain poursuit son œuvre sombre.
    Nous sommes en septembre 1986 dans une petite bourgade du Colorado. Depuis le départ de sa femme, Hack élève tant bien que mal ses deux adolescents, Nat et Randy.
    Lorsque le cadet disparaît, le père de famille se sent bien seul pour le retrouver. Il ne pourra compter que sur sa fille qui le déteste et sur son frère.
    La communauté villageoise voue en effet à la famille Turner une haine ancienne et tenace. Le patriarche, désormais octogénaire, a, avec ses trafics de drogue, rendu dépendantes des centaines de personnes. Quant à Hack, salarié d'une usine de plutonium qui offre des jobs à la grande majorité des habitants, il a alerté la presse sur la dangerosité des conditions de travail. Pourtant, quelques mois plus tôt, en avril 1986, la centrale nucléaire de Tchernobyl avait explosé en libérant de grandes quantités de matières radioactives !
    Mais peu importe la santé des ouvriers pour des capitalistes dont le seul objectif est la rentabilité.
    C'est dans cette atmosphère pré-apocalyptique que se développe l'histoire que nous raconte Benjamin Whitmer, une histoire où les hommes et les femmes sont assignés à résidence sans espoir d'un d'un nouveau départ, où les passe-temps favoris sont la chasse, le bar ou encore le visionnage de cassettes vidéo, où la violence se transmet de génération...
    « Garde la merde à hauteur de tes chaussures » répètent les hommes de la famille Turner comme un mantra. Sauf que, parfois, vous ne pouvez pas lutter contre la fange
    Si l'auteur parvient toujours avec talent à nous transporter dans ce petit bout de Colorado qu'il connaît si bien, j'ai trouvé cette fois-ci que son récit était trop noir, trop glauque et dénué de l'humour qui rythmait « Évasion ».

    http://papivore.net/litterature-anglophone/critique-dead-stars-benjamin-whitmer-gallmeister/

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    Couverture du livre « Les dynamiteurs » de Benjamin Whitmer aux éditions Gallmeister

    Ines Perluette @la_bibliotheque_de_perluette sur Les dynamiteurs de Benjamin Whitmer

    Waouh quelle explosion ! 1895, Denver, la misère, la violence, la corruption. Peu de livres ont autant attaqué mes 5 sens, et chaque chapitre semblait encore plus brutal que le précédent. Au départ, j'espérais trouver quelques lueurs au fond de cette misère, cependant, mes illusions ont...
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    Waouh quelle explosion ! 1895, Denver, la misère, la violence, la corruption. Peu de livres ont autant attaqué mes 5 sens, et chaque chapitre semblait encore plus brutal que le précédent. Au départ, j'espérais trouver quelques lueurs au fond de cette misère, cependant, mes illusions ont rapidement été dissoutes. Dans ce récit, nous allons inexorablement vers le pire. Régulièrement j'ai dû poser le livre et stopper ma lecture car même si la plume et d'une grande précision et que chaque mot semble le mieux choisi pour illustrer le propos, mon cœur ne pouvait en supporter davantage. C'est un western, sans grands espaces, où nous étouffons dans la puanteur de Denver, le sang se déverse, les corps brûlent, les cervelles giclent... Si vous avez l'âme sensible : abstenez-vous. C'est puissant, révoltant, brutal, parfois à la limite du supportable. Les personnages sont extrêmement bien écrits, et bien plus complexes que ce que l'on imagine au départ. Un vrai roman noir à couper le souffle.

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    Couverture du livre « Évasion » de Benjamin Whitmer aux éditions Gallmeister

    Marie Kirzy sur Évasion de Benjamin Whitmer

    « Y en a un qui s'est chié dessus. Mopar Horn ignore s'il s'agit d'un maton ou d'un détenu, mais l'air du salon pulse en alerte rouge pour cause d'odeur de merde. »

    La première phrase te gifle d'emblée et tout le reste du roman est au diapason : noir, très noir, brut. Hiver 1968, Colorado, le...
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    « Y en a un qui s'est chié dessus. Mopar Horn ignore s'il s'agit d'un maton ou d'un détenu, mais l'air du salon pulse en alerte rouge pour cause d'odeur de merde. »

    La première phrase te gifle d'emblée et tout le reste du roman est au diapason : noir, très noir, brut. Hiver 1968, Colorado, le soir du Réveillon. Une chasse aux douze détenus qui se sont évadés dans un blizzard qui exacerbe les tensions. A leur trousse, toute une ville, des gardiens de prison vicelards menés par un directeur impitoyable, un traqueur professionnel, limier mais pas viandard, des journalistes en quête de scoop et des habitants armés jusqu'aux dents et gavés d'amphétamines.

    L'intrigue est resserrée au plus simple autour de cette chasse à l'homme désespérée pour permettre à l'auteur de développer mille nuances de noir dans une palette monochrome riche de quelques saillies lumineuses. La traque s'exacerbe avec le blizzard qui s'abat sur la ville, la neige claustrophobique créant un quasi huis clos obsédant et inquiétant tant la folie guette chacun, tant
    ressurgissent les blessures et rancoeurs de chacun.

    Benjamin Whitmer est presque moraliste lorsqu'il décrypte au couteau les affres de la condition humaine, fouillant au scalpel les entrailles pourries de l'Amérique profonde : racisme, déterminisme social, ultra violence, drogue. le tableau est sans concession, la fatalité dénuée d'espoir. Dans ce Far West contemporain chaotique, seuls les uniformes distinguent les chasseurs des proies.

    Et pourtant, dans cette descente aux enfers, il parvient à donner de l'épaisseur à chaque personnage, tout particulièrement au duo de cousins : Mopar le fugitif acculé et Dayton la veuve dealeuse, bien décidée à le retrouver avant qu'on ne l'abatte. le parcours de vie de ces personnages qui vrillent est dépecé à l'os par de brillants flash back qui éclairent juste ce qu'il faut sans faire dans le lourdement psychologique. Ce ne sont pas des personnages qu'on aime, clairement on n'est pas dans l'empathie, ce sont des personnages dont on finit par comprendre le terrible destin. L'auteur capte la mélancolie des marginaux.

    Et puis il y a cette écriture, sèche, nerveuse. Benjamin est un orfèvre du noir. Ses dialogues percutent jusqu'au trash et au grossier sans que cela soit gratuit. On est happée, on suffoque par la violence qui suinte de chaque phrase. Evasion est un roman que l'on lit comme on prend une cuite en mode binge drinking. Magistralement féroce.

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    Couverture du livre « Les dynamiteurs » de Benjamin Whitmer aux éditions Gallmeister

    Franck FINET sur Les dynamiteurs de Benjamin Whitmer

    Denver (Colorado) 1895, 2 ans après la terrible crise bancaire de 1893 qui a laissé le pays exsangue.
    Vagabonds, clochards, prostituées, malfrats et escrocs en tout genre font régner la terreur.
    Denver est devenu un enfer, en proie à la misère,au vice et la corruption.
    Sam et Cora, 2 jeunes...
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    Denver (Colorado) 1895, 2 ans après la terrible crise bancaire de 1893 qui a laissé le pays exsangue.
    Vagabonds, clochards, prostituées, malfrats et escrocs en tout genre font régner la terreur.
    Denver est devenu un enfer, en proie à la misère,au vice et la corruption.
    Sam et Cora, 2 jeunes adolescents, orphelins, ont investi une usine désaffectée pour y recueillir et protéger de jeunes enfants livrés à eux-même. Usine régulièrement victime de tentatives d'invasion par des clochards désireux de s'approprier les lieux.
    C'est lors d'une de ces guerrillas que surgit de nul part, un homme gigantesque, défiguré et muet qui va prêter main forte aux enfants et chasser les assaillants.
    Goodnight, ce "Casimodo-muet" est l'homme de main de Cole, propriétaire d'un bar clandestin, bien décidé à mener une guerre sans merci aux édiles de la ville, désireux de s'approprier les commerces du vice, de l'alcool et du jeux.
    Une lutte de classe à la vie, à la mort.
    Sam sait lire, il est le seul à pouvoir communiquer avec Goodnight en déchiffrant ses mots sur un carnet.
    Cole lui propose alors un "pacte diabolique" : se joindre à lui pour mener le combat et être rémunéré en conséquence au risque de damner son âme. Le prix à payer pour assurer la subsistance des orphelins de l'usine !

    Un roman noir, ultra-violent, sordide autour des bas-fonds de l'humanité.
    Une oeuvre sur le déterminisme social comme une malédiction .
    J"avoue avoir été très déçu à la lecture de ce roman encensé par la critique.
    De courts chapitres ou les scènes d'horreur vont crescendo sans apporter de plus-value dans la réflexion.
    On comprend vite que ces violences détruisent les corps et les âmes des enfants mais.....
    De l'hémoglobine à la Tarantino mais sans la saveur.
    Ma première déception Gallmeister !

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