80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Le 1er août 1996, Pierre Claverie, évêque d'Oran, était assassiné, en compagnie d'un jeune Algérien musulman.
Leur mort, sangs mêlés, est un grand symbole. Né en 1938, à Bab el-Oued, dans ce qu'il appelait volontiers la " bulle coloniale ", Pierre Claverie a passé sa vie à aller à la rencontre de l'autre, s'efforçant de dépasser les barrières que la race, la religion et les drames du passé dressent entre les hommes. Face à la montée du fondamentalisme et de la violence qui endeuille l'Algérie depuis maintenant dix ans, cet homme chaleureux, doué pour la rencontre, a choisi de rester et de dénoncer le rejet de l'autre, au risque de sa vie.
" Nous sommes "donnés" à ce pays et à ce peuple avec lequel nous lie une alliance d'amitié que rien, même la mort, ne pourra briser. " En cela, il voulait être un disciple du Christ, pour qui le choix du " plus grand amour " est de " donner sa vie pour ses amis ". Son combat pour " une humanité plurielle, non exclusive " rend son parcours exemplaire pour notre temps. Sa clairvoyance politique aide à mieux comprendre les enjeux du drame que traverse l'Algérie.
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