80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
L'auteur choisit de mettre en valeur, pour la première fois, l'itinéraire personnel d'Hubert Pierlot. À force d'attacher le nom de ce Premier ministre à son conflit avec Léopold III, l'on masque l'originalité de sa contribution majeure au maintien de l'État belge, au cours d'une période où l'existence même de ce dernier fut contestée. Le livre s'attache ainsi à montrer le rôle joué par Hubert Pierlot dans la rénovation du parti catholique dans les années 30, destinée à contrer à la fois la montée du rexisme et du nationalisme flamand d'extrême droite. Son attachement à l'institution démocratique parlementaire est évoqué à travers ses activités sénatoriales et ministérielles. Outre la difficile rupture de l'été 1940 et les circonstances de la décision déterminante de continuer la lutte aux côtés des Alliés, le livre évoque également des aspects peu connus de l'action de Pierlot en tant que Premier ministre en exil à Londres pendant la Seconde Guerre. En 1944, le bilan est impressionnant, comme le montre l'estime que portent désormais les Alliés aux membres du gouvernement Pierlot. En l'absence de relève politique immédiate, Pierlot se sacrifie à la tâche en acceptant de présider le gouvernement belge de la Libération qui tombe début 1945, pour de multiples raisons qu'il est possible aujourd'hui de révéler. Enfin, s'enfermant dans le silence et l'amertume, s'ouvre pour Pierlot la période la plus pénible de sa carrière en devenant le sujet de violentes polémiques relatives à la Question royale. Il est temps aujourd'hui de les dépasser, en offrant un portrait plus objectif de l'homme, de ses idées et de son bilan politique.
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