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Moreau de Melen ; mémoires de Léopold III à la Corée

Couverture du livre « Moreau de Melen ; mémoires de Léopold III à la Corée » de Thierry Grosbois aux éditions Editions Racine
Résumé:

Henri Moreau de Melen (1902-1992) est issu d'une vieille famille catholique de la région liégeoise. Avocat au barreau de Liège, il est mobilisé en 1940. Fait prisonnier, il connaît la captivité jusqu'en 1945. De retour à Bruxelles en 1945, il apprend avec stupéfaction que le Parti socialiste... Voir plus

Henri Moreau de Melen (1902-1992) est issu d'une vieille famille catholique de la région liégeoise. Avocat au barreau de Liège, il est mobilisé en 1940. Fait prisonnier, il connaît la captivité jusqu'en 1945. De retour à Bruxelles en 1945, il apprend avec stupéfaction que le Parti socialiste réclame l'abdication du roi Léopold III. Par conviction, il s'engage immédiatement dans le combat politique visant au retour du Roi en Belgique. Élu sénateur en 1946, novice en politique, il devient ministre de la Justice dès 1948, remplaçant Paul Struye dans les circonstances difficiles du débat sur la peine de mort à appliquer aux collaborateurs des nazis, à propos duquel il s'explique. Ministre de la Défense nationale en 1950 dans le gouvernement social-chrétien Duvieusart, il vit de l'intérieur les tractations politiques qui mènent au retrait du roi Léopold III. Léopoldiste de coeur, ulcéré par la manière dont se clôt la Question royale, il décide de quitter le ministère de la Défense nationale, pour s'engager en 1950 dans le corps des volontaires belges en Corée. Il participe aux opérations de la guerre de Corée en tant que commandant en second, où il s'illustre par son sang-froid et sa détermination. De retour en Belgique, il participe à la vie parlementaire, en retrouvant son siège au Sénat. Très documenté, l'auteur offre une analyse décortiquant les arguments avancés par J. Duvieusart, H. Pierlot et P. H. Spaak, et par les historiens R. Aron et J. Stengers. Il critique également sévèrement J. Pirenne, le secrétaire du roi Léopold III, pour son esprit passionné et tendancieux. Il nous livre ainsi un témoignage précieux, en nous faisant vivre de l'intérieur ce que fut le léopoldisme. Ses mémoires sont également une source précieuse sur la participation belge à la guerre de Corée.

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