Coédité avec La Chapelle Saint-Jacques, Saint-Gaudens ; la galerie Pictura, Cesson-Sévigné ; les Amis du musée de l'Abbaye Sainte-Croix, Les Sables d'Olonne ; le musée de l'Abbaye Sainte-Croix, Les Sables d'Olonne et le musée Calbet, Grisolles Originaire de Toulouse, Philippe Hortala dévorait le monde avec l'appétence qui sied aux amoureux de la vie.
1986, il s'installe à Paris. Attiré par les vitrines des pâtisseries de la Capitale, l'artiste entame une série de peintures colorées, flamboyantes et construites selon une architecture très ordonnée. Étalages de brioches, éclairs, millefeuilles, tartes, fraisiers sont donnés à voir comme des paysages faits de tentations. Les gâteaux de Philippe Hortala sont des invitations à la consommation ; ses oeuvres se dégustent avec passion.
1989-1991, Philippe Hortala voyage à Naples, ville dont il réalise des vues plongeantes, surmontées des rondeurs du Vésuve. Au Musée archéologique, il découvre une fresque romaine représentant un étrange combat, celui d'un poulpe et d'une langouste. Cette scène fondatrice, symbole de la lutte du faible et du fort, du mou et du dur, de l'ordre et du chaos, entraîne l'artiste vers les grands fonds marins. Toute une faune aquatique se forme sous ses pinceaux, donnant naissance à des tableaux dense et lumineux.
Merveilleusement sincère sa peinture est tout à la fois festive, luxuriante, violente : une boulimie picturale.
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