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L'auteur a du bien se marrer en écrivant ce livre (sans nul doute le but ultime de sa démarche).
Il est tellement difficile pour "les gens" de rire de sa blague qu'il a fallut rajouter des parenthèses et des astérisques explicatifs tout au long du livre.
Le fait est, qu'en règle générale, une blague ça ne s'explique pas: soit elle est drôle soit elle est vraiment pourrie et si en plus elle est longue et entremêlée elle devient carrément pathétique.
Je ne pense pas qu'écrire "arrière -arrière-arrière -arrière ..." sur 6 pages d'affilée fasse vraiment marrer.
Au final la différence entre raconter une blague et raconter des conneries c'est la perception du public, quelqu'un le sait et en profite pour payer ses factures.
Alors oui on peut rire de tout, surtout de la bêtise de "Peut-on rire de tout?"
Ce petit essai, très bien fait m'a fait passer un excellent moment !
En effet, partant de la très fameuse réplique de Desproges "On peut rire de tout mais pas avec tout le monde", Geluck développe la réponse à des questions sur le modèle "peut on rire de...."
J'avoue que c'est fait avec humour, cynisme et que c'est parfois grinçant mais qu'est-ce que c'est bon !
J'ai ri, j'ai parfois un peu grimacé mais j'ai surtout apprécié ! avec tout ce qui c'est passé cette année on se dit que ce livre devrait être mis dans toutes les mains et puis au final, il le dit lui même on rit tous de quelque chose qui ne fera pas rire quelqu'un d'autre....
Pour conclure, un court essai qui fait du bien, qui fait réfléchir sans se prendre au sérieux...
Bonne lecture !
Peut-on rire de tout ? Vaste question en ces temps où l'on est vite accusé de tous les maux dès que l'on se moque d'une catégorie de personnes, d'une communauté ou d'une religion. Philippe Geluck, à sa manière drôle et irrévérencieuse tente de répondre à cette question maintes fois posées, notamment par Pierre Desproges qui, s'il a y a répondu par un célèbre "oui, mais pas avec tout le monde" "a préféré mourir plutôt que d'approfondir le sujet." (p.9). Aïe, aïe, aïe, s'attaquer à P. Desproges, c'est pas bon mon cher Philippe, parce que je suis fan. Mais je vous pardonne mon fils, car, ça me fait beaucoup rire et ça montre dès le départ la teneur du bouquin, très loin de ce qu'on peut appeler le politiquement correct.
En cette rentrée littéraire Philippe Geluck est sur tous les fronts (dégarnis) : cet essai, ou recueil de courts textes sur le rire et La Bible selon le Chat dont je parlerai très bientôt, dès sa sortie début octobre. Je connais bien l'œuvre du papa du Chat et je pense pouvoir dire ici qu'il n'est jamais allé aussi loin dans l'irrévérence et dans la provocation. Merci aux Belges de reprendre ce créneau un peu oublié chez nous (je dis aux Belges, parce qu'outre P. Geluck, je pense à Walter, un humoriste de ce pays, méchant dans ses textes et provocateur, un lien ici). Ah que ça fait du bien de lire du mal des riches, des pauvres, des vieux, des jeunes, des drogués, des cathos, des juifs, des musulmans, ... Car l'auteur ne respecte rien ni personne. Enfin, il respecte les gens, mais pas les institutions ni les dogmes, croyances ou les choses et personnes établies. Totalement iconoclaste. Il manie également toute sorte d'humour, de la blague primaire (des cours d'école du même nom) à celle qu'on ne mettra pas entre toutes les oreilles ni dans toutes les bouches si je puis me permettre cette image et surtout l'ironie dans son vrai sens ("raillerie qui consiste à dire le contraire de ce qu'on veut faire entendre"). Ce n'est pas toujours fin, c'est parfois un peu appuyé, mais j'aurais presque pu écrire toutes les phrases de ce genre de pamphlet moderne tellement je me disais à chaque fois : "il a raison, c'est exactement ce que je pense !" (quand je dis "j'aurais pu écrire", c'est évidemment une image... parce qu'en fait c'est moi qui les ai réellement écrites, M. Geluck ayant recours depuis longtemps à un nègre ; pour la BD il a dû en prendre un autre étant donné mes piètres talents de dessinateur)*
Parfois, l'humour se fait plus grave, moins ironique, on sent qu'alors le sujet touche l'auteur comme entre autres, (ce n'est qu'un exemple, car ces passages sont assez nombreux) la pauvreté et la répulsion des riches à débourser de l'argent pour la combattre : "Cependant, même s'ils croulent sous le pognon, les nantis répugnent à débourser plus que leur quote-part, alors, ils placent leur argent à l'étranger pour aller rigoler dans des paradis fiscaux. Et là-bas, ça les éclate pareil." (p.104)
Ce bouquin risque fort de faire parler (voire hurler) parce qu'il s'attaque à tout, les religions en particulier (et je tiens ici à dire aux cathos qui disent toujours qu'on ne se moque que d'eux :"Tendez la joue gauche, m'sieurs-dames, Geluck en remet une couche !...
Mais rassurez-vous, il en a autant après les autres.")
Messieurs Geluck et Lattès (l'éditeur), je vous remercie d'avoir osé écrire (*ben oui, en fait ce n'est pas moi, c'était une blague !) et publier ce livre salutaire (comme le fer, a déjà dit Bourvil dans son irrésistible Causerie anti alcoolique), vous avez tout mon soutien (Georges, ah non pardon Philippe et JC ; ah ben que voulez-vous, je me mets au diapason des blagues primaires, pour les autres, je n'ose pas encore ici, j'ai de la tenue moi messieurs -et puis, tout à fait entre nous 3, parfois ma maman passe lire mon blog, alors, je voudrais pas qu'elle voie que j'ai écrit des grossièretés...)
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