80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
L'histoire a besoin de dates et de figures autour de desquelles s'articuler et s'organiser. De plus en plus des secondes semble-t-il, la faute à une ère où l'image est reine. Or, parce que celle-ci demeure fixe et inamovible, parce qu'elle s'élève souvent à l'icône (qu'elle soit chargée de positivité ou de négativité), elle ne permet qu'une lecture caricaturale et partielle des faits, des révolutions, des héritages, des bouleversements sociopolitiques, des idéologies. Des analyses biaisées et à oeillères contre lesquelles s'érige l'essai de Jean-Luc Bigot, dont les efforts iconoclastes percent les glacis de la mémoire pour laisser poindre une approche plus raisonnée, dépourvue de sensibilité, du passé. L'histoire n'est pas établie par l'action et sous l'impulsion de quelques-uns. Infiniment plus complexe, se faisant et se défaisant à travers un réseau complexe de facteurs (humains, sociaux, économiques, politiques), elle doit être appréhendée dans toute sa subtilité et refuser son appropriation, directe ou indirecte, par quelques hommes ou femmes embématiques dont les actions doivent parfois être rééxaminées. Tel est le projet qui soutient ce parcours au travers des légendes noires ou dorées, l'essayiste s'employant à pulvériser les réductions sclérosantes.
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