80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
On associe généralement aujourd'hui la perspective à l'individualisme, à l'affirmation d'une vérité privée et indépassable. C'est oublier la tradition de la perspectiva communis, celle qui fait de la perspective le vecteur d'un horizon de sens commun et partagé. Au croisement de l'art, de la science et de la philosophie, le livre exhume une tradition qu'il est urgent de redécouvrir, à l'époque de la post-vérité. La perspective ne relativise pas, elle réalise ; c'est à la perspective que nous devons notre perspicacité. « À travers » - voilà le secret de son opération. Par les façons dont nous rangeons les choses dans l'espace, par chaque ligne que l'on trace et par la manière de disposer une forme sur un plan, insensiblement, ce sont aussi les partages de l'espace commun que l'on (re)dessine.
Le livre redonne corps à cette « perspective commune », où s'entrecroisent l'optique médiévale, la géométrie, la phénoménologie et l'anthropologie sociale. Il est complété par une série d'études qui vont d'une relecture nouvelle d'auteurs classiques (Platon ou Panofsky) en passant par des moments-clés de l'histoire de l'art (la peinture antique et le trompe-l'oeil, l'expérience de Brunelleschi à Florence au Quattrocento) jusqu'à la présence de la question perspective dans l'oeuvre d'artistes contemporains (comme dans le Land Art de Robert Smithson).
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