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Les années 1950 marquent le mitan du siècle sans vraiment signer l'entrée dans la modernité .
Pour l'heure, Paris ne change pas du tout au tout, sans être la réplique de la ville d'avant-guerre. Pour la note pittoresque, on retrouve au coin des rues marchandes ambulantes et petits métiers, bonnes soeurs en cornette, agents de police en pèlerine et écoliers en blouses...
Plus notablement, le logement n'a guère fait de progrès et nombreux sont ceux, parmi les 2 850 000 habitants de 1955, dont le foyer est inconfortable. À défaut de les loger décemment, la ville demeure ouverte aux classes populaires. À Saint-Germain-des-Prés ou dans le Marais, petits employés, ouvriers, retraités modestes ou intellectuels sans le sou se côtoient toujours.
Le chômage ne préoccupe personne et le travail est proche, puisque les ateliers industriels ou artisanaux se comptent par milliers. Les salons de l'automobile ou des arts ménagers attirent les foules. Même si le progrès appartient encore à un futur indéfini, la confiance dans un avenir meilleur aide à supporter un présent souvent âpre sans que le quotidien ne soit encore profondément modifié. Quelques années plus tard, les grandes opérations d'urbanisme signeront la fin de ce temps suspendu. Il en demeure des images en couleurs et d'autres plus anciennes et en noir et blanc, qui nourrissent la légende d'un Paris révolu.
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