La paléobotanique, science des organismes végétaux morts dont les restes ont été conservé dans des couches sédimentaires à des époques différentes de l'histoire de la Terre est une discipline universitaire parmi tant d'autres, malheureusement pas ou peu ouverte aux étudiants africains, pourtant nécessaire face aux nombreuses problématiques du moment. L'arbre, le bois fossilisé, comme marqueur est lié aux changements climatiques, paléoclimatiques et boréales. Depuis des décennies, nous assistons à des déforestations abusives, clandestines, pluies abondantes, érosions, inondations, augmentation du taux de monoxyle de carbone sont autant de problèmes récurrents partout. Ils représentaient dans le passé peu de difficultés pour la planète Terre dans la mesure où la végétation fut abondante, luxuriante et un rempart effectif aux perturbations interglaciaires. De vastes réserves forestières constituent toujours un réceptacle important pour le dioxyde de carbone. Elles ont joué un rôle significatif dans les climats passés et présents. Pour réduire et équilibrer les émissions de gaz à effet de serre, il est important de mener aussi des recherches fondamentales sur certaines espèces d'arbres, chez lesquelles il existe un sytème racinaire capable de reconstituer les forêts artificielles carbones susceptibles d'apporter de l'eau assez vite afin de soutenir un rythme d'évaporation accru. C'est un ouvrage didactique et méthodologique de base, un outil précis avec les différentes étapes utiles au traitement des bois fossiles.
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