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« Pierre Passebon est un collectionneur extraordinaire, capable de rassembler plus de cinq cents photographies de l'inoubliable interprète de L'Ange Bleu et, en même temps, de s'intéresser de près à la bande dessinée, au mythe de Tarzan et au concept de masculinité dans l'iconographie occidentale. « J'ai des pulsions visuelles irrépressibles », dit-il. Une passion à la limite de l'obsession qui l'amène à passer de l'acquisition des images à leur réalisation. C'est au hasard d'une rencontre avec les photographes Édouard Taufenbach et Bastien Pourtout que naît l'idée d'une commande : créer une mise en abyme de sa collection ; créer de nouvelles images à partir des photographies de Marlène utilisées comme citations visuelles. Édouard Taufenbach et Bastien Pourtout ont développé (via leurs iPhones) une nouvelle forme de photomontage basée sur l'instantanéité d'Instagram et la possibilité de communiquer des images à distance. Ils mélangent, comme le ferait un DJ pour la musique, les différentes photographies dont ils parlent et réagissent en direct. Cette construction numérique à quatre doigts aboutit à la création d'oeuvres étonnantes. Les visages de Marlène se succèdent au fil du temps dans une forme d'immobilité et de permanence stupéfiantes, tandis que ses jambes se multiplient, créant un stéréotype parfait par leur convergence et leur juxtaposition. Il en va de même pour ses yeux, son sourire, ses gestes. Avec ces effets comparables à la chronophotographie d'Étienne-Jules Marey ou à la stroboscopie utilisée par Harold Edgerton ou Gjon Mili, Édouard Taufenbach et Bastien Pourtout poursuivent une tradition photographique tout en la renouvelant. Cette modernité issue d'un détournement technologique, bousculant la chronologie, révèle une obsession : celle de Marlène préoccupée par le contrôle de son image et qui, toute sa vie, a su se cacher sous le masque de la beauté éternelle, comme le montrent les oeuvres réunies ici. »
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