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Lyon est la capitale mondiale de la gastronomie, car ici la cuisine atteint tout naturellement ce degré suprême de l'art : la simplicité ", s'exclame Curnonsky en 1934, en sortant d'un copieux dîner chez Vettard. Plus tard, il confirme son jugement : " J'ai mangé dans presque tous les restaurants de France et de Navarre, et je n'ai jamais mieux mangé qu'à Lyon. "
Les célèbres mères lyonnaises qui faisaient saliver le " prince élu des gastronomes " ont depuis longtemps rangé leurs casseroles, mais leur souvenir reste fort dans une ville où l'on sait se tenir à table et où la gastronomie apparaît comme une permanence. Cette tradition n'est pas nouvelle : les Romains vantaient déjà les vertus de la cuisine lyonnaise alors que, plus tard, Rabelais tenait souvent table ouverte dans les auberges de Lyon. La ville reste une capitale de gueule, dont le meilleur ambassadeur est depuis de longues années Paul Bocuse, universellement connu des gourmets.
Aujourd'hui, une nouvelle génération de chefs, qui nous ont livré leurs recettes, vient conforter la position enviable d'une ville où l'on sait ce que bien manger veut dire. Jeunes, imaginatifs sans renier une certaine tradition, ils savent bousculer les habitudes pour séduire leur clientèle. Avec Philippe Gauvreau (deux étoiles au Guide Rouge) et Nicolas Le Bec (chef de l'année 2002 pour GaultMillau), ils sont onze, dont une femme, Sonia Ezgulian, qui assure le relais avec les mères d'hier.
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