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Publiés sans aucune censure, en respectant la plus stricte chronologie et en évitant surtout de recréer le passé avec le regard d'aujourd'hui, les textes commentés par Georges Fleury et réunis avec le concours de Gérard Brett dans Nous, les combattants d'Indochine (1940-1955) offrent un passionnant reflet de ce que fut, du côté français, la guerre d'Indochine.
Depuis les attaques des Nippons de 1940 au Tonkin, leurs massacres du coup de force du 9 mars 1945 jusqu'à la bataille quasi sacrificielle de Diên Biên Phu, nous retrouvons dans cet ouvrage une évocation fidèle de ce conflit. Au fil des années, on partage le quotidien des légionnaires, des fusiliers marins, des marsouins de l'Infanterie coloniale, des parachutistes, des commandos de Marine, des aviateurs ainsi que celui des partisans des hauts plateaux passés de l'arbalète à la mitraillette.
On se rend compte combien était large le fossé qui séparait les hauts responsables civils et militaires des hommes de terrain. On constate les palinodies d'une politique sans cesse revue et mal corrigée par les trente-neuf gouvernements qui, de 1940 à 1955, se sont succédé en se contentant de bouleverser ou de répéter les tactiques mises en place précédemment. On comprend mieux la tragédie que fut, pour la plupart des acteurs, ce terrible conflit.
Nous, les combattants d'Indochine est un document tissé de fer, de chair et de sang, un livre rare et utile à la compréhension de l'histoire des décolonisations, dont cette guerre a donné le signal.
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