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Notre-dame de bonne espérance

Couverture du livre « Notre-dame de bonne espérance » de Jean-Pierre Meric aux éditions Pu De Bordeaux
Résumé:

Que représente la fondation de Notre-Dame de Bonne Espérance en 1823 dans les neuf siècles d'histoire des fils et des filles de saint Bernard ? Les historiens de la restauration monastique cistercienne n'en retiennent pas moins dans les flets de leur corpus cet humble monastère qui n'en a pas... Voir plus

Que représente la fondation de Notre-Dame de Bonne Espérance en 1823 dans les neuf siècles d'histoire des fils et des filles de saint Bernard ? Les historiens de la restauration monastique cistercienne n'en retiennent pas moins dans les flets de leur corpus cet humble monastère qui n'en a pas l'air, perdu dans la lande de Saint-Aubin-de-Médoc. La fondation de l'abbaye médoquine partage avec d'autres monastères trappistes qui débutent une nouvelle vie, la précarité de l'installation matérielle, le dénuement des quelques religieux qui composent la petite communauté, la parcimonie de la nature qui les entoure.
Les archives nous décrivent néanmoins une vie conventuelle réglée, et une mise en valeur du domaine agricole plutôt réussie. En 1828, le monastère du Médoc est en quelque sorte l'une des trois victimes désignées de la reprise en mains des maisons françaises de la Trappe sous la houlette provisoire de dom Antoine de Beauregard, abbé de Melleray. Il faudra toutefois attendre 1847, avant que ce qui reste de la maison des trappistes médoquins devenue propriété du diocèse, toitures effondrées et murs menaçant de tomber en ruine, ne fasse l'objet d'une première vente et 1852 pour que le domaine sorte définitivement de l'histoire du diocèse de Bordeaux.

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