"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le parcours de Nils Udo apparaît comme une parfaite illustration du processus de « dépassement dialectique » (Aufhebung) que concevait le philosophe Hegel : un mouvement où l'on doit d'abord se perdre pour se retrouver. Parti de la peinture et venu à Paris pour s'y adonner pleinement, il y renonce brusquement en 1972. Rentré en Allemagne et installé en Haute Bavière, il découvre la toute puissance créatrice de la nature et la célèbre par des arrangements et installations in situ. Plus de pinceaux ni de toiles, mais de somptueuses photographies où il fixe l'état initial de ses véritables sculptures vivantes, périssables et absorbées dans les cycles naturels. Mais en 2005 - troisième moment - il revient à la peinture, enrichi dans son approche de tout le travail qu'il a accompli dans et avec la nature. « Cette fois, dit-il, je me sens à la hauteur de la tâche que je portais en moi dès mes débuts. »
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