"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Maman m'a servi un verre de Tang a` l'orange ; papa a re´pe´te´ qu'il n'est pas d'accord pour que je boive cette boisson de´gou^tante, faite avec « je sais pas quels produits chimiques ». Moi, j'ai bu tout, d'un coup, en regardant ailleurs. Par la fene^tre, comme si je m'en fichais de tout, des cigarettes dans le cendrier, du jus d'orange en poudre et des discussions se´rieuses qui n'en finissent plus de commencer.
Moi c'est Juju. Il fait froid (normal me direz-vous, on est en novembre 1974), et m'a mère m'a obligé à mettre cette affreuse cagoule qui pique... Mais aujourd'hui est un grand jour. Avec Nadia et Pierre, mes deux copines on va voir Casimir (vous voyez si je le mets au féminin, ça choque tout le monde alors que si je le mets au masculin, ça choque personne. Pourtant Nadia est bien une fille). Enfin ça aurait pu être une bonne journée, mais Casimir est pas venu car il était malade (il a pas dû manger assez de Gloubi-boulga). Et j'ai l'impression que c'est que le début des mauvaises nouvelles... Maman et Papa veulent me parler SÉRIEUSEMENT (pfff moi j'ai pas trop envie) mais bon... Voilà.. je vous l'avais dit... Ils m'ont annoncé leur séparation... Je vais avoir deux maisons, même si je vis le plus souvent chez maman parce que Papa lui est pas très souvent là... Il est très pris par le pont qu'il construit.. C'est un héros mon papa vous savez, mais il me manque...
Avec cette histoire Séverine Vidal et Nina Jacqmin abordent la séparation, le divorce, l'amitié et surtout l'importance de rester malgré tout soudés. Et non cette histoire n'est pas triste, elle nous parle de la vie, avec des pointes d'humour, mais surtout avec douceur et bienveillance. Les deux autrices mêlent leurs talents (de conteuse pour Séverine Vidal et de dessinatrice pour Nina Jacquin) dans cette lecture destinée, peut-être en premier lieu, aux enfants pour les accompagner, mais aussi à mon sens aux parents.
Et si tout simplement l'amour était la clé (de voûte) dans la difficulté...
Et si tout simplement l'amitié était un pilier pour continuer à avancer quand on est triste...
Et si tout simplement la séparation, n'était pas la FIN de quelque chose mais plutôt, après une vague de turbulences, le début d'une autre vie...
Juju, Nadia et Pierre sont trois copains inséparables. Mais aujourd’hui, la journée débute mal ! Juju est obligé de porter une cagoule.
En plus Casimir (le monstre gentil, oui c’est un paradis…) n’est pas venu à la rencontre de ses jeunes admirateurs qui l’attendaient fébrilement dans ce froid “de caneton déplumé”.
Mais heureusement, il reste l’album Panini, celui de l’équipe de foot de Nantes. En mettant en commun leur argent, les trois amis vont peut-être enfin avoir la vignette de Claude Arribas.
Mais la journée de Julien se termine vraiment mal. Ses parents lui annoncent qu'ils veulent se séparer.Tout est en train de voler en éclats. Son monde s’effondre, est-ce que lui aussi doit divorcer de ses parents ?
Le garçon habitera avec sa maman la semaine. Et il ira voir, un weekend sur deux, son papa dans son nouveau studio. Heureusement, il y a le téléphone. Julien peut parler à son papa le soir, tout en regardant, depuis sa fenêtre, le pont de Saint-Nazaire, sur lequel il travaille.
En orange Casimir et bleu turquoise, Séverine Vidal et Nina Jacqmin nous invitent à découvrir le quotidien d’un enfant, de sa famille et de ses amis.
Un quotidien de 1974, que l’on retrouve parfaitement en regardant les dessins empreints d’une immense tendresse et de tant de réalité.
Un soir, la vie de Julien semble s'écrouler. Mais ses parents, s'ils ont raté leur vie de couple, vont avec intelligence tout faire pour réussir leur vie de parents divorcés, dans l'intérêt de leur fils.
Une Renault 12 (pas Gordini), du Tang à l’orange (qu’on mange sans eau et qui pique), un téléphone filaire à cadran qu’on tourne, des pantalons pattes d’éléphant et des cols pelle à tarte, le foot des Canaris, les images Panini, L’île aux enfants...
C’est à un rafraîchissant retour dans les années 1970 que nous convient Julien, Casimir, Séverine et Nina.
Qu’est-ce que ça fait comme bien ! Et quelle tendresse bordel !
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