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Grand compositeur, mélodiste inspiré et chef d'orchestre devenu « culte », Vladimir Cosma évoque sa vie à travers les anecdotes inédites des plus grands succès du cinéma français : Le Grand Blond avec une chaussure noire, La Boum, Les Aventures de Rabbi Jacob, Diva, L'As des as, La Chèvre, Le Père Noël est une ordure, La Gloire de mon père, L'Aile ou la Cuisse, le Dîner de cons, Un éléphant ça trompe énormément... Des « partitions en images » selon son expression, qui continuent leur vie grâce aux concerts symphoniques qu'il dirige dans le monde entier.
Après avoir passé son enfance et son adolescence en Roumanie, Vladimir Cosma arrive en France à 22 ans, au début des années 1960, avec pour seules « armes » son violon et de gros cahiers de partitions remplis de notes, de rythmes et de mélodies. Par un heureux concours de circonstances, le jeune compositeur fait la connaissance d'Yves Robert, qui lui confie sa première musique de film pour Alexandre le Bienheureux. Cette rencontre marque, non seulement le début d'une amitié indéfectible, mais aussi celui d'une carrière exceptionnelle. Soixante ans plus tard, le nom de Vladimir Cosma est associé aux plus grands réalisateurs : Gérard Oury, Francis Veber, Claude Zidi, Claude Pinoteau, Jean-Jacques Beineix, Jean-Pierre Mocky, Ettore Scola, Yves Boisset, Édouard Molinaro...
D'une plume directe et passionnée, Vladimir Cosma se livre pour la première fois sur son incroyable destin de créateur dont le credo est simple : « La bonne musique de films, c'est la bonne musique tout court. Elle se doit d'être à la fois populaire et savante. »
Si je vous dis « Dreams are my Reality », vous pensez tout de suite à la Boum, ce film français de Claude Pinoteau sorti en 1980 et dont la musique de Vladimir Cosma est indissociable !
Continuons à jouer ! Vous vous souvenez de la danse des Rabbis dans une rue de Paris réalisé par Gérard Oury avec un Louis de Funès endiablé ! Musique, toujours de Vladimir Cosma !
Une flûte de pan et un cymbalon, sorte de xylophone plus ancien, et tout de suite apparait Pierre Richard avec ses lunettes noirs en haut d’un escalier mécanique dans Le Grand Blond avec une chaussure noire de Yves Robert en 1972. Encore de Vladimir Cosma !
Et, Herbert Léonard chantant Puissance et gloire de Chateauvillon, toujours de Vladimir Cosma !
A peu près deux cents films et les arrangements, on ne les compte plus ! Alors, à 82 ans, Vladimir Cosma choisit de nous raconter ses mémoires, et bien sûr, ce sont non seulement des instantanés du cinéma français mais surtout un témoignage rare sur le monde musical de la seconde moitié du XXè siècle englobant aussi les vingt premières années du notre.
Ce sont en fait les mémoires d’un prodige que cet essai raconte. Né en 1940 à Bucarest, mais de façon fortuite, Vladimir Cosma appartient à une famille paternelle de musiciens. Premier succès à 15 ans, sa carrière s’est construite autour de l’orchestre, l’arrangement et le violon. On croise du « beau monde » et impossible de les citer tous !
La suite ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2022/12/09/vladimir-cosma/
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