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«Et si nous restions ?» Nous sommes restés. Nous avons loué une maison pour une semaine, deux semaines. Un mois. Deux mois. Lamu ressemblait au paradis. Une petite ville endormie à l'ombre des palmiers. Des gens sympathiques, peu de touristes, pas de voiture. Une île d'apparence africaine où l'on sentait l'Arabie. Une île où le présent n'avait pas effacé le passé, mais où les époques s'étaient superposées tels des sédiments. Une île fragile. Une petite île dont on pouvait faire le tour à pied. Peu à peu, la passion de l'Afrique commença à m'habiter. Je voulais comprendre ce continent, l'expliquer, en dresser des cartes. Je voulais l'exprimer dans mon travail. Mes pensées retournèrent vers Lamu. Ces quelques kilomètres carrés m'apparurent comme un merveilleux condensé de l'Afrique de l'Est. Je me demandai alors s'il en était de même pour toutes les îles autour de l'Afrique. Etaient-elles des reflets miniaturisés de ce continent ? A présent, j'ai visité la plupart d'entre elles, de Lamu à Rodrigues, des Seychelles à Gorée, de Malte à Tristan da Cunha, de Socotra à São Tomé. Elles m'ont révélé une Afrique encore plus diversifiée que je ne l'avais imaginée.
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