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A la fin du XVe siècle, le Serbe Constantin Mihailovic adresse aux rois de Pologne et de Hongrie ses Mémoires d'un janissaire, où il récapitule les instants les plus dramatiques du siècle de fer et de feu qui vient de s'écouler, et qu'il vécut pour ainsi dire aux premières loges.
Car il avait servi, de 1455 à 1463, dans le régiment turc des janissaires, lorsque l'Empire ottoman conduisait à son terme la conquête du monde balkanique, des rives de l'Egée aux berges du Danube. En forme de chronique des règnes des sultans ottomans, le récit de Constantin rapporte ainsi la disparition des principautés chrétiennes, serbes, valaques ou byzantines, et expose, de la bataille de Kosovo à la prise de Constantinople en passant par la figure de Vlad Dracul "l'Empaleur" ou celle du Skanderbeg albanais, toute la matière qui donna lieu, quelques siècles plus tard, aux romans nationaux dans les Balkans contemporains.
Ce récit patriographique sur un monde révolu, qui ne nous est parvenu que dans des versions polonaise et tchèque, n'avait jamais été traduit en français.
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