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Marinette Cueco, née en 1934 à Argentat, veuve du peintre et écrivain Henri Cueco, est connue pour ses créations à partir du végétal et du minéral. S'initiant d'abord, à partir de 1960, à la tapisserie et au tissage, elle entreprend peu à peu, de tisser des herbes, ce qui devient à partir des années 1970 son unique activité artistique. En 1986, elle est exposée au musée d'Art moderne de la ville de Paris, premier signe de reconnaissance.
De ses longs moments de cueillette, notamment en Corrèze, elle tire sa matière première. Cette activité devient la base de son travail : elle ramasse, plante et récolte les végétaux les plus variés dans un rapport étroit avec la nature. Marinette Cueco utilise toutes les parties des plantes cueillies (graines, pétales, feuilles, tiges, épluchures...) pour les agencer en de minutieuses et fascinantes compositions. Elle scrute la nature pour mieux la mettre en forme, la transformer : elle noue, tresse, lie, entrelace et festonne. En conjuguant la texture, le rythme et la couleur, l'artiste fait de la nature le lieu et le matériau de ses interventions.
Sous ses gestes simples surgissent des concrétions minérales et des formes végétales qui témoignent d'une connaissance fine de la botanique, des techniques d'herborisation, de l'assemblage de certaines espèces végétales qui ne sont pas choisies au hasard. Les herbiers par exemple sont la preuve d'une maîtrise du séchage des feuilles et d'un art de la composition remarquable, qui sont le fruit de plusieurs décennies de recherches et d'expériences. Il lui arrive aussi de lier minéral et végétal en enserrant des pierres dans des vêtements végétaux, mêlant ainsi la fragilité et le côté éphémère des fibres séchées et l'éternité des pierres.
L'artiste vit actuellement à Paris où elle continue son activité dans son atelier, en retissant sans cesse cette relation profonde nouée avec la nature depuis son enfance. Ses oeuvres sont autant de microcosmes où le regard peut se perdre, et l'âme se régénérer.
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