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Manuel Ocampo est un artiste américano-philippin (né en 1965) de renommée internationale, dont les oeuvres insolentes multiplient les références à la bande dessinée, aux arts populaires, aux ex-votos... Sa peinture est baroque, jouissive, provocatrice, flirtant souvent avec le politiquement incorrect, inondée de symboles, de fausses pistes et de clefs. Du brouhaha des rues de Manille, ses couleurs extravagantes, ses odeurs de vie qui s'impatientent, à la solennité un peu artificielle du Carré Sainte-Anne, cette lumière silencieuse qui s'infiltre par les vitraux et se pose sur la pierre.
Lors de sa première visite dans l'ancienne église désacralisée, Manuel Ocampo, catholique, fut séduit par l'idée de créer pour elle des pièces uniques. Douze grandes toiles peintes lors de sa résidence montpelliéraine et disposées non sur les murs, mais dans la nef, comme certains retables anciens. Les cimaises occupées par des dessins, par des esquisses, par des toiles libres. Une sculpture faite de matériaux glanés à droite et à gauche. Et encore un immense drapeau, un étendard flottant sous l'orgue ou l'idée d'une fresque murale dans le choeur...
Le catalogue est aussi l'occasion de découvrir les autres facettes de sa créativité, comme un tout cohérent et sans équivalent, comme l'aboutissement d'une belle aventure initiée dans la chaleur de Manille.
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