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Nous vivons en effet une histoire fictive que nous ne remettons jamais en doute et qui consiste à croire à un personnage réel autonome (le moi-séparé), qui pense pouvoir gérer sa vie. Cette illusion première acquise comme vraie est à l'origine de nos illusions et de nos insatisfactions. C'est la croyance en la séparation qui nous fait souffrir.
Pour Daniel Morin, l'unique racine de toutes les croyances est l'interprétation fausse que nous sommes une individualité "étanche" qui se croit propriétaire de son corps, ayant une faculté de libre arbitre.
Ce livre n'a pas pour finalité de proposer une nouvelle recette en vue d'obtenir une amélioration de notre condition personnelle et relationnelle plus tard. L'auteur propose un retournement, une position radicalement opposée à l'idée de progression, qui consiste à vivre l'immédiateté comme étant l'expression exacte et impersonnelle de la Vie telle qu'elle est perçue. Le but est dans le point de départ, ici, dans le présent, expression exacte et impersonnelle de la Réalité, de Dieu.
La dissolution de l'entité séparée n'est pas un but à atteindre dans le futur, car la vision de l'illusion d'être une entité autonome n'est possible que maintenant.
Tout en remettant radicalement en cause nos espérances, D.Morin redonne de la valeur à notre humanité et réhabilite l'ordinaire. Il nous invite à "oser être vraiment soi-même", dans la présence à l'instant.
Dans la seconde partie de l'ouvrage - un entretien amical avec Alexandre Jollien - Daniel Morin parle de son propre vécu et développe ses perspectives qui se distinguent d'autres approches par "une inversion complète de point de vue".
Et il conclut : "Il n'est pas de liberté plus grande pour l'humain que de laisser le futur libre." La vie commence maintenant. La vie finit maintenant.
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