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Patti Smith a qualifié ce livre de «carte de mon existence». En dix-huit «stations», elle nous entraîne dans un voyage qui traverse le paysage de ses aspirations et de son inspiration, par le prisme des cafés et autres lieux qu'elle a visités de par le globe. M Train débute au 'Ino, le petit bar de Greenwich Village où elle va chaque matin boire son café noir, méditer sur le monde tel qu'il est ou tel qu'il fut, et écrire dans son carnet. En passant par la Casa Azul de Frida Kahlo dans la banlieue de Mexico, par les tombes de Genet, Rimbaud, Mishima, ou encore par un bungalow délabré en bord de mer, à New York, qu'elle a acheté juste avant le passage dévastateur de l'ouragan Sandy, Patti Smith nous propose un itinéraire flottant au coeur de ses références (on croise Murakami, Blake, Bolano, Sebald, Burroughs... ) et des événements de sa vie. Écrit dans une prose fluide et subtile qui oscille entre rêve et réalité, passé et présent, évocations de son engagement artistique et de la perte tragique de son mari - le guitariste Fred «Sonic» Smith -, M Train est une réflexion sur le deuil et l'espoir, le passage du temps et le souvenir, la création, les séries policières, la littérature, le café... Après Glaneurs de rêves (Gallimard, 2014), Patti Smith nous propose un nouveau livre inclassable, profondément sensible et sincère, illustré par les photographies en noir et blanc qu'elle prend depuis toujours, et qui confirme qu'elle est l'une des artistes actuelles les plus singulières et indépendantes...
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Suivre la prose poétique ou musicale de Patti Smith, au fil des photos qu'elle jette sur les mots autobiographiques, des voyages initiatiques, des instants de rêverie, des écrits sur des bouts de serviettes dans les cafés de son monde. Et puis, écouter Amerigo.
Ballades blues de l'égérie du punk.
M Train a été écrit 6 ans après Just Kids, dans lequel Patti Smith narrait son arrivée à New York dans les années 60 et bien sûr son histoire avec
Robert Mapplethorpe.
Même si le parcours de nombreux protagonistes, entre SIDA et drogues, a été très écourté, on ne ressentait pas la même mélancolie que dans ce nouvel
opus.
Par contre on y retrouve tout ce qui fait la singularité de Patti Smith, sa voix, sa prose, sa simplicité et son grain de folie, ou plutôt son immersion
totale dans la création artistique.
Et j'aime vraiment cette singularité. A la fois chanteuse, égérie, plasticienne, photographe, écrivaine, il est impossible de la mettre dans une case. Elle a tracé son chemin sans calcul, fonctionnant à l'impulsion, au coup de coeur.
J'aime sa fidélité à sa famille, ses amis, sa simplicité, son total désintérêt de son apparence, son regard sans jugement et puis sa pudeur.
Le récit débute dans le Café'Ino situé au 21 Bedford street, non loin de son domicile new yorkais. Grande amatrice de cafés (lieux et boisson), elle y a ses habitudes et sa table attitrée. Si par hasard elle est occupée, Patti Smith va attendre aux toilettes qu'elle se libère. ça en dit long sur sa manière de fonctionner, un tantinet obsessionnelle.
A la fin du livre, ce café va fermer et le patron lui fera livrer à domicile "sa table et sa chaise". Une boucle temporelle sera bouclée.
Entre temps elle va nous entraîner dans toutes sortes de voyages, de vagabondages, rêvés, passés et présents.
Le temps subit toutes sortes de distortions au gré de ses digressions.
" Peut-être n'y a-t-il ni passé ni futur, mais seulement un perpétuel présent qui contient cette trinité du souvenir. J'ai regardé dans la rue et remarqué le changement de lumière. Le soleil était peut-être passé derrière un nuage. Peut-être le temps s'était-il enfui ?"
Elle entretient des liens particuliers avec ses chers disparus, son mari, son frère, son père et puis Rimbaud, Schiller, Mishima, Kahlo, Genet et bien d'autres. Les objets, les vêtements qui leur ont appartenu, les lieux où ils ont vécu ou qu'ils ont fréquenté lui servent de portails pour se reconnecter à leur présence, à leur souvenir.
Elle conserve la chaise du bureau de son père, un appât de lorsqu'elle pêchait avec son mari. Quand c'est impossible,elle prend des Polaroïds, qui ponctuent cet ouvrage. Elle prend soin de leurs sépultures, les nettoie, les fleuri, dépose des offrandes.
Fin des années 70 elle part avec son mari Fred à Saint Laurent du Maroni pour récupérer des cailloux dans les ruines de l'ancienne colonie pénitentiaire qu'elle souhaitait remettre à Jean Genet.
Il décédera avant qu'elle puisse y parvenir. Elle les enterra 2 décennies plus tard sur sa tombe à Larrache. Elle fera de même sur celle d'Arthur Rimbaud avec de petites pierres bleues d'Harar, en offrande à celui qui rêvait d'y retourner mais qui finira ses jours à Marseille.
Insomniaque ou "jetlaguée", il lui arrive de s'assoupir dans la journée. C'est à ces moments qu'elle rencontre toujours le même cowboy dans un café désert au milieu de nulle part.
"Ce n'est pas si facile d'écrire sur rien" lui dit-il au tout début du livre.
Il avait tort.
Patti Smith a réussi à en tirer un récit extrëmement émouvant, pudique et poétique.
"Mais, secrètement, je savais que j'avais été transformée, bouleversée par la révélation que les êtres humains créent de l'art et qu'être artiste, c'est voir ce que les autres ne peuvent voir." (Patti Smith Just Kids)
« Les écrivains et leurs processus de création. Les écrivains et leurs livres. Je ne peux pas partir du principe que le lecteur les connaîtra tous, mais en fin de compte le lecteur me connaît-il ? Le lecteur souhaite-t-il seulement me connaître ? Je ne peux que l’espérer, tandis que j’offre mon monde sur un plateau rempli d’allusions » (page 77).
M Train c’est de la poésie, un artiste autour d’un café, un embarquement immédiat autour d’écrits sur des serviettes, un cow-boy qui nous chuchote à l’oreille, des chats à nourrir, des voyages aux quatre coins du monde dans des lieux chargés d’histoire mais aussi des nuits blanches devant des séries policières. Et pourtant…j’ai immédiatement fait le lien avec Sur la route de Jack Kerouac, ouvrage que je n’avais pas vraiment aimé. J’essaie toujours de ne partir avec aucunes idées toutes faites sur un ouvrage, en quête d’un coup de cœur et de nouveaux horizons. Mais ici, j’ai vraiment eu du mal à le finir, je ne m’y plongeais pas avec une réelle envie, je n’ai tout simplement pas accroché. « Ce n’est pas si facile d’écrire sur rien » (page 11), la phrase d’entrée m’a laissé songeuse et mitigée. Comme un petit signe que nous n’étions pas fait pour aller ensemble, le livre s’est détaché de la couverture au bout de la soixantième page, message subliminal ?
Il n’y a tout de même pas que des points négatifs. M Train, dont le M du titre est un mystère, c’est un voyage différent pour chaque nouveau chapitre, « Je racontais les aventures d’un voyageur qui ne voyageait plus » (page 80). Des références et des passages sur l’enfance de Patti Smith qui m’ont même plutôt séduites. Il y a aussi quelques moments que j’ai trouvé touchants, et d’une belle prose.
M Train, c’est surtout avoir le sentiment durant 260 pages de tenir entre ses mains un journal intime. Pour moi, ce récit est intimiste. J’ai immédiatement pensé que j’aurais pu trouver ce journal dans un vide grenier enrichi de ses écrits et ses photos. Une histoire, enfin la vie d’une femme, faite de belles rencontres qui me serait tombée dans les mains un peu par hasard. En effet, ça m’a rappelé un passeport et des photos qu’une professeure d’espagnol durant mon lycée nous avez faite voir, trouvés sur un vide de grenier, nous avions entre les mains des moments de la vie d’un parfait inconnu qui avait fuit la guerre civile d’Espagne. Un sentiment de gêne de « violer » cette intimité, et en même temps la réelle chance d’avoir aussi un bout d’histoire devant nos yeux, il en est de même pour M Train.
J’ai trouvé ce livre étrange, inclassable et attachant.
Pour moi, ce livre, ni roman, ni document, est un objet poétique.
C’est une sorte de divagation de l’esprit au gré des voyages et des souvenirs, jalonnée d’objets, de lieux et de personnages sources d’inspiration.
Une sorte de vagabondage du corps et de l’esprit
C’est une sorte de trace du processus de création qu’elle partage. Qu’est-ce qui inspire un artiste ? Des lieux mythiques pour elle, fréquentés par des gens inspirants, admirés, des objets leur ayant appartenus, des cafés, des détails de son quotidien, la nature… Et toujours le café noir, et toujours le carnets de notes.
Patti Smith dans son livre se pose la question « Peut-on écrire sur rien ? » Ecrire sur rien ou presque, elle y parvient. Elle fait partager son univers dans ce qui ressemble au train de ses pensées, de son imagination, que ses très artistiques photos Polaroïd ponctuent comme autant de stations.
J’ai aimé entrer dans le monde de Patti Smith.
Lorsque j'ai tourné la dernière page, j'ai crié : « Oh ! C'est fini ! » Je m'étais habituée à cette rencontre quotidienne avec une personnalité hors du commun et si attachante : Patti Smith.
En fait, je ne connaissais rien d'elle sinon quelques chansons que j'écoutais autrefois, il y a bien longtemps...
Tout d'abord, ce qui m'a fascinée dans ce livre, c'est la photo de couverture : elle est assise dans un café, une tasse blanche devant elle. Elle porte un bonnet de laine, une veste d'homme et un jean. Elle tient son visage dans sa main droite et regarde sur le côté. Présente et absente. Sa main gauche est posée sur la table. Je crois que je n'ai jamais autant regardé une couverture de livre. Patti Smith raconte en quelles circonstances cette photo a été prise : tous les matins, elle se rend au café Ino, situé sur Bedford Street, dans Greenwich Village, commande du café noir, un toast de pain complet et un ramequin d'huile d'olive.
Or, ce jour-là, elle apprend que l'établissement ferme. C'est un choc pour elle. On lui sert tout de même un dernier café lorsqu'une jeune fille qu'elle connaît passe. Elle lui demande d'immortaliser ce moment difficile, « l'image de l'affliction » dira-t-elle. C'est vrai, elle a l'air profondément triste. Je crois que c'est cette grande mélancolie que j'ai ressentie et qui m'a touchée.
« Ce n'est pas si facile d'écrire sur rien. » dit le cow-boy de son rêve, « Il est bien plus facile de ne parler de rien », ajoute-t-elle…
Écrire sur rien, parler de rien … en réalité, Patti Smith nous emmène avec elle, dans son train, à son rythme, sans horaires, ici et là. Elle nous embarque et on la suit dans son « vagabondage », un peu partout sur la planète et dans ses rêves aussi, aujourd'hui et hier, autrefois et demain.
Vie quotidienne peuplée de chats, de cafés et de livres, rencontres d'auteurs, voyages dans les rues de New-York et ailleurs, au Japon, au Maroc, à Londres, méditations sur le passé, sur ceux qui l'ont quittée et qu'elle a aimés, sur le temps, tout se mêle, se lie, se correspond et s'enchaîne, à l'image de la vie, décousue, fragmentée, surprenante, insensée parfois. Les horloges ont perdu leurs aiguilles et le monde sa boussole...
Elle aime le café et les cafés, aurait aimé ouvrir un petit établissement mais son ange, l'amour de sa vie, le musicien Fred « SONIC » Smith, l'a appelée à Détroit : elle est partie.
Ils sont allés à Saint-Laurent-du-Maroni en Guyane française pour voir les vestiges de la colonie pénitentiaire où l'on envoyait les pires criminels. Genet évoquait ce lieu pour lui sacré dans Journal du voleur mais ne l'aura jamais vu. Elle ramassera quelques cailloux et les portera sur la tombe de l'écrivain, au cimetière chrétien de Larache, au Maroc. De même, à Charleville, Rimbaud aura droit à des perles de verre bleu de Harar...
Les auteurs sont sacrés, elle leur fait des offrandes, nettoie leur tombe, vit avec leurs livres dispersés çà et là, dans sa maison, un sac, une chambre d'hôtel. Elle les aime, toujours et encore, leur parle, écoute leur voix même s'ils ne sont plus. Plus présents parfois que les vivants, ils partagent le quotidien de la chanteuse, Bolaño, Rimbaud, Michima, Kurosawa, Dazai, Akutagawa, Plath, Kahlo… Elle aime aussi Sarah Linden, l'enquêtrice de The Killing et n'imagine pas un seul instant ne plus la revoir quand la série sera finie.
Ses êtres chers, ses frères …
Elle a aussi d'autres compagnons de route : ce sont les choses, les objets : sa cafetière, un dessus de lit, son lacet. Elle leur parle, ils lui répondent. Parfois, elle les perd et elle a remarqué d'ailleurs que plus elle les aime, plus elle les perd : son vieux manteau noir, son livre de Murakami Chroniques de l'oiseau à ressort, son vieil appareil photo… C'est comme les gens finalement, ceux qu'elle a aimés ont disparu, elle les a perdus eux aussi… Elle reste là, seule ou presque.
Et puis, comment ne pas parler de ses photos : la chaise de Roberto Bolaño, la table de Schiller à Iéna, le lit et les béquilles de Frida Kahlo, la canne de Virginia Woolf, la machine à écrire de Hermann Hesse, les tombes, les cafés … Quel que soit le sujet, l'image en noir et blanc, floue parfois, fascine, me fascine. Je la regarde plusieurs fois comme pour en percer le mystère. Il s'en dégage une force que j'ai rarement vue ailleurs…
Patti Smith parle d'elle, des autres, de la vie, des œuvres qui lui sont chères, des auteurs qu'elle porte en elle, des siens, de son ange, de son bungalow de Rockaway Beach, du quotidien. Je ne la connaissais pas, il me semble avoir fait une belle rencontre, une de celles que l'on n'oublie pas, une femme dont l'univers poétique est riche et profondément mélancolique, quelqu'un avec qui j'aurais aimé partager un coin de table, là-bas ou ailleurs. Pas forcément pour parler. Pour être là, sentir ce que le soir a à nous dire et écouter le temps qui passe...
lireaulit: http://lireaulit.blogspot.fr/
http://www.leslecturesdumouton.com/archives/2016/11/18/34554875.html
« Nous désirons des choses que nous ne pouvons pas avoir. Nous cherchons à retrouver tel moment, tel son, telle sensation. Je veux entendre la voix de ma mère. Je veux revoir mes enfants quand ils étaient enfants. Petites mains, petits pas rapides. Tout change. Le garçon a grandi, le père est mort, la fille est plus grande que moi, elle pleure après un mauvais rêve. De grâce, restez pour l’éternité, dis-je à ceux que je connais. Ne vous en allez pas. Ne grandissez pas ».
Après Just Kids et Glaneurs de rêves qui racontaient son enfance, Patti Smith revient à nouveau avec un récit autobiographique mais évoquant cette fois-ci sa vie d’adulte. Elle nous embarque ainsi dans une « carte de son existence » en dix-huit « stations » : le café ‘Ino à Greenwich Village, la Casa Azul de Frida Kahlo, les tombes de Genet et Mishima, sa vieille baraque en bord de mer. Toutes ces étapes permettent d’en savoir un peu plus sur cette icône punk-rock touche à tout. Héritière de la Beat Generation, engagée politique, musicienne mais aussi poétesse et photographe, Patti Smith est une femme protéiforme : il fallait un livre tout aussi divers et inclassable pour qu’elle se raconte.
Tout au long du récit, on oscille entre rêve et réalité, événements passés et présents. Elle aborde le thème du souvenir, de l’amour, du deuil – notamment celui de son époux Fred. L’amour de la littérature et de l’écriture est aussi présent. Patti se livre ainsi pudiquement, avec des mots bien choisis. Son écriture est à la fois sensible et poétique. Des clichés de l’artiste illustrent les lieux importants de sa vie. C’est un récit contemplatif qui peut déconcerter mais que j’ai trouvé personnellement très touchant. J’aime ce type d’inventaire de vie, de voyage dans l’intime. J’aime quand on évoque la joie puis la peine, les événements importants ou des lubies (comme la passion pour les séries policières).
Un joli livre qui ne plaira sûrement pas à tous mais qui est juste et sincère.
Ce ne fut pas une lecture facile que ma découverte de "M Train" de Patti Smith ! Malgré toute mon admiration pour l'icône du rock et pour ses talents, je me suis souvent ennuyée devant cette "écriture du rien".
Scandé par les tasses de café dégusté en divers endroits du globe, ce journal revisite le passé en le reconstruisant au fil d'une mémoire sollicitée par de multiples choses, parfois infimes : rêves, photos, objets du quotidien, livres... Installée à la table de son café préféré, Patti Smith écrit sur des serviettes en papier, sur des fragments de feuilles, dans la marge de ses livres favoris. Comme une déambulation à travers son existence, elle se remémore des instants, des rencontres, des lieux et elle inscrit ces souvenirs dans le cours d'un temps qui déjà s'est échappé. C'est un peu son univers intime qu'elle entrouvre devant nous dans un mouvement qui laisse souvent émerger une sensation de solitude et de chagrin. Tout se passe comme si les morts aimés, admirés, venaient sans cesse hanter les rêveries de l'auteur. Son mari, bien sûr, mais aussi les écrivains, poètes, musiciens, artistes dont les oeuvres ont irrigué son existence et son inspiration.
Les activités les plus quotidiennes, comme regarder les épisodes d'une série policière par exemple, donnent lieu à des méditations qui fonctionnent par associations d'idées, par images interposées entre passé et présent, rêve et réalité.
C'est probablement ce côté prosaïque, comme un néant que l'on remplirait d'actions dérisoires, qui a généré mon ennui. Le style de ce journal minimaliste m'est apparu si feutré qu'il a souvent agi sur moi comme une berceuse. J'y ai trouvé néanmoins des passages remplis d'émotion, lorsque l'auteur évoque la disparition des êtres et des choses ou lorsqu'elle parle avec une humilité touchante des écrivains qu'elle aime. Ces moments de poésie fulgurante ont été comme des trouées magiques dans ma lecture. Je crois cependant que le livre de Patti Smith, malgré des qualités que je n'ai sans doute pas su voir, ne correspond pas à la lectrice que je suis et qui aime que les récits soient davantage "incarnés".
Il y a quelques jours, je lisais le dernier Robert Galbraight dont tous les débuts de chapitres comportaient une citation tirée d’une des chansons des Blue Oyster Cult. Il se trouve que Patti Smith a écrit quelques chansons pour ce groupe…..
Rien à voir ici, ce texte est une réflexion sur pleins de sujets.
Dominent toutefois son amour du café qui l’emmène boire le meilleur café du monde dans un coin reculé d’Amerique du Sud ; sa passion pour les séries télévisées et notamment The Killing ; la présence dans sa mémoire de son mari Fred ; les objets qu’elle perd ; son engouement pour les tombes d’écrivains décédés dont elle exhausse les dernières volontés ; son adhésion au club fermé des fidèles d’Alfred Wegener, le père de la théorie de la dérive des continents.
L’écriture oscille entre rêve et réalité.
Dans son écriture, il n’y a pas d’heures ni de jours. Le temps n’existe pas.
Détail à vérifier : lorsque nous rêvons, nous ne voyons jamais nos propres mains.
L’image que je retiendrai :
Celle de l’hôtel au Japon dans lequel elle passe quelques jours en solitaire à se phaser avec le temps local.
http://alexmotamots.fr/?p=2087
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