80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Le visiteur qui parcourt les salles du musée des Beaux- Arts de Lyon sait-il toujours que ce majestueux bâtiment, avant d'offrir à sa délectation une des plus belles collections d'oeuvres d'art d'Europe, abrita jusqu'à la Révolution une illustre abbaye bénédictine, connue sous le nom de Saint-Pierre-les-Nonnains ? Seuls la grande chapelle, l'escalier d'honneur, le décor du réfectoire et le paisible jardin, qui fut un cloître, portent jusqu'à nous le souvenir de ces temps révolus.
L'abbaye connaît de multiples transformations, elle a été entièrement reconstruite au cours du XVIIe siècle et remaniée dès le siècle suivant pour accroître sa capacité d'accueil. Le départ des dernières religieuses en 1792 sonne la fin de l'abbaye qui se métamorphose en 1795 avec l'installation notamment de l'École de dessin et de la Bourse. Grâce à l'arrêté de Bonaparte de 1801 qui attribue des oeuvres du Louvre à la ville pour la création d'un musée, le lieu est ouvert au public dès 1803. De nouveaux dépôts et des achats constituent un véritable musée qui est inauguré en 1814, puis des travaux de restructuration tout au long du XIXe siècle lui donnent une nouvelle dimension.
Un siècle plus tard, en 1998, une rénovation complète donne au musée le visage qu'on lui connaît aujourd'hui.
Le fabuleux legs de la comédienne Jacqueline Delubac (Manet, Monet, Degas, Picasso, Bacon...) vient encore enrichir d'oeuvres des XIXe et XXe siècles une des plus importantes collections d'art d'Europe.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année