80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
A partir d'août 1942, cent trente mille jeunes Alsaciens et Lorrains ont été incorporés de force dans la Wehrmacht. Vingt mille d'entre eux mourront sur le front russe. Plusieurs milliers d'autres seront faits prisonniers. Des centaines seront portés disparus. Quelques-uns ont connu d'étranges destins. C'est le cas de Nicolas Froidmont. Blessé, il est abandonné par ses camarades qui se retirent devant les troupes soviétiques, en novembre 1943, en Ukraine. Une grand-mère, en quête de bois mort, l'entend gémir. Prise de pitié pour ce gars de l'âge de son fils qui ne reviendra pas de la guerre, la vieille le cache dans sa grange, brûle son uniforme, le rhabille, le soigne, lui apprend le russe, le fait enregistrer au Conseil du Village où l'on doit refaire tous les papiers détruits par les nazis. A vingt ans, à la fin de la guerre, Nicolas Froidmont, né français à Metz en 1925, devenu allemand en 1940, se retrouve citoyen soviétique. Pour les siens en Lorraine, Nicolas Froidmont est mort à vingt ans là-bas en Russie. En fait, une nouvelle vie commence pour Nikita Mikhaïlovitch Morozov.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année