Choisissez, lisez, et surtout chroniquez pour lecteurs.com un titre de cette sélection proposée par les éditeurs
Dans un Paris suffoqué par les pluies diluviennes, une mère et sa fille se lancent sur la piste d'un extraordinaire secret de famille... Serge Lehman et Frederik Peeters au sommet de leur art.à 40 ans passés, Betty Couvreur vit dans l'ombre de sa mère Maud, auteur de livres pour enfants. Pourtant, depuis des années, Maud subit l'emprise d'un terrifiant maître-chanteur, Max Corbeau. Betty l'apprend et se retrouve projetée dans une quête des origines en compagnie de sa propre fille, Clara. Voyage initiatique au pays des monstres et des merveilles avec au bout, peut-être, un secret venu du fond des âges.
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Une histoire difficile à résumer qui débute comme un drame familial contemporain, se poursuit comme une enquête historique pour se conclure comme un conte fantastique.
Le scénario m'a un peu perdu sur la fin mais il n'en reste pas moins que ces 326 pages en noir et blanc m'ont fait forte impression.
Un très bon roman graphique sombre et intrigant.
Mon 1er "roman graphique " et... quelle merveille !!!!
328 pages et autant de "planches" (c'est le terme me semble-t-il en BD) éblouissantes.
Une enquête passionnante teintée de surnaturel, servie par un dessin en noir et blanc fouillé, créant des ambiances angoissantes (des paysages sous la pluie, le froid, la neige,.... )
Une mère et sa fille se lancent sur les traces de l'Histoire familale pour le moins torturée et dangereuse.
Un monstre imaginaire (?)... l'Homme-corbeau aux pouvoirs maléfiques qui tente de perpétrer un rite millénaire doit faire face à une adolescence espiègle et 2.0.
Un thriller fantastique que j'ai avalé en 2 jours.
Seule "petite" déception; la fin qui semble un peu baclée.
Maud est une écrivaine célèbre de contes pour enfants. Sa fille, Betty, travaille pour la maison d’édition qui édite sa mère. Elle souffre régulièrement d’aphasie. Elle a une fille ado, Clara. Ces trois femmes partagent sans le savoir une histoire mystérieuse dans laquelle il est question de légendes, de montres et de golem.
J’ai été conquise par les illustrations en noir et blanc de Frederic Peeters. Elles sont efficaces et transcrivent très bien les scènes d’actions et les sentiments des personnages. J’ai apprécié les trois quarts du récit, avec ses mystères, son suspens et l’envie de savoir où le scénariste nous emmène. J’ai par contre été moins convaincue par la fin que j’ai trouvée rapide et qui laisse certaines de mes interrogations sans réponse… A découvrir.
"L'homme gribouillé" est une bande-dessinée dense de plus de 300 pages ce qui la rend déjà plutôt originale. On s'attend à découvrir une BD couleur et, surprise, l'intérieur nous présente des pages entièrement en noir et blanc, avec parfois des planches sans dialogues. [Lire la suite]
Petit topo sur l'histoire : Paris 2015, temps pluvieux et repas familial. Maud Couvreur, sa fille Betty, Clara sa petite-fille et Jasmine, son amie, sont réunies autour d'un repas au travers duquel les caractères des unes et des autres se font déjà ressentir. Betty Couvreur (Singer) est une femme un peu perdue qui semblent multiplier les conquêtes et qui élève seule sa fille, Clara. Elles vivent chez Maud, la grand-mère, depuis quelques temps du fait d'un dégât des eaux. Un soir, un homme étrange, masqué, vêtu de plumes noires et à l'allure effrayante, se présente de façon abrupte comme étant Max, et réclame un mystérieux paquet que Maud devait lui remettre. Suite à sa visite, s'ensuit un lot de péripéties et d'interrogations sur le mystère du lien entre Maud et Max. Betty va entamer une quête de vérité autour de son enfance, de ses ancêtres et du mystère qui entoure cet homme-corbeau. Son enquête va également la mener sur les traces de l'homme gribouillé, dont on retrouve la physionomie au travers des dives dessins réalisés par les femmes de la famille Singer ...
Da façon générale j'ai été agréablement surprise par "L'homme gribouillé", je ne m'attendais pas du tout à un récit sombre, fantastique et parfois violent. Les personnages sont attachants, principalement Betty, la mère de Clara. Je trouve qu'elle est très bien dépeinte. D'un caractère plutôt fort, elle est victime de crise d'aphasie dès lors qu'elle rencontre un situation de stress. Son personnage est intéressant car totalement ancré dans la vraie vie, c'est à dire que l'on peut tout à fait s'identifier à elle et c'est plaisant de voir un personnage "imparfait". On voit également la relation d'avec sa fille évoluer au cours des pages. Elle apparaît comme une femme réservée, qui avoue difficilement ses sentiments mais dont les péripéties qu'elle va surmonter vont lui permettre de rassembler les pièces du puzzle qui manquent à sa vie et gagner en sérénité.
En revanche, plusieurs points de l'histoire restent floues. Il est par exemple question d'un certain Philippe au début de l'histoire, mais je me suis demandée qu'elle était sa place dans le scénario. Prétendu "flic", il a pourtant disparu aussi rapidement que ce qu'il était apparu. Il en va de même en ce qui concerne les liens entre le culte mérovingiens, les papiers d'identités lors de la seconde guerre mondiale réalisés par un faussaire et le rôle exact de Max... serait-ce plusieurs histoires en une ? Certaines incohérences m'ont un peu laissée coi à la fin de ma lecture. J'ai pu lire sur le site des éditions Delcourt (lien ici) que les auteurs avaient été inspirés par le travail du photographe Charles Fréger, notamment par son ouvrage "Wilder Mann". Il est interessant de le notifier car on retrouve en effet cette inspiration au cours de notre lecture, inspiration qui apporte quelques réponses sur les cultes que l'on retrouve dans le scénario.
Au niveau des illustrations je les trouve vraiment agréables à regarder. Frederik Peeters et Serge Lehman ne s'attardent pas particulièrement sur les détails des objets mais prennent soin de donner la parole aux bruits, ce qui permet au lecteur de se fondre dans l'action, de se l'imaginer pleinement (par exemple le bruit d'une canette que l'on ouvre ou d'un briquet que l'on actionne). C'est un petit détail, qui pour ma part, à beaucoup jouer au cours de ma lecture, développant ainsi mon imagination.
Au niveau de Max le Corbeau, je trouve qu'il possède une allure maîtrisée, sa physionomie oscillant entre l'oiseau et l'homme est plutôt bien réalisée. On suit d'ailleurs sa transformation au cours du récit, transformation qui se réalise dès lors que sa colère gagne du terrain. Il est à noter également la beauté des paysages retranscrit par l'illustrateur. Certaines pages sont sans dialogues et invitent le lecteur à se fondre dans le décor, décor que l'on voit également évoluer.
En conclusion, une bande-dessinée que j'ai trouvé originale, aux illustrations efficaces mais au scénario, qui manque parfois de cohérence (bien que l'on ressent un réel travail de recherche). Je pense qu'une deuxième lecture est nécessaire pour saisir le sens de tout le récit. Il y a beaucoup d'informations, des informations riches et intéressantes mais malheureusement pas suffisamment exploitées et pas suffisamment en lien entre-elles. Malgré un goût d’inachevé à la fin de ma lecture, je recommande quand même cette bande-dessinée qui nous happe de par son ambiance étrange et de par ses personnages attachants. Une BD bien mystérieuse ;)
Merci aux éditions Delcourt et à lecteurs.com pour m'avoir permis cette découverte.
L'Homme gribouillé est le genre d'ouvrage vers lequel je ne me serais pas forcément tourné, mais que j'ai vraiment apprécié.
L'histoire nous emmène dans la vie de la famille exclusivement féminine des Couvreur, qui regorge de mystères tournant autour de l'aînée de la famille, Maud. Ce que va soudain découvrir Betty, ainsi que sa fille Clara, ce qui va s'ensuivre d'une quête sur les traces du passé de Maud. Mais ce passé semble plutôt étrange, puisqu'un homme-oiseau est à leur poursuite, sans empathie ni regret, à l'air plutôt dangereux.
On est vite emporté dans ce récit, dans cette quête exécutée par Betty et sa fille Clara, qui ne sera pas sans encombres. On découvre à leurs côtés des éléments sur leur mère et grand-mère Maud, des éléments qui leur fait se poser des questions sur leurs propres origines, sur leur histoire familiale et sur Maud elle-même. On est pris dans l'intrigue, à vouloir savoir les motivations de l'homme-corbeau, les mystères entourant la famille Couvreur, mais aussi les réponses aux questions qui arrivent par la suite. On est pris dans ce voyage, un peu initiatique, avec les deux femmes, mais nous aurons aussi quelques scènes avec le mystérieux homme-oiseau.
On pourrait penser au premier abord qu'il s'agit d'une histoire contemporaine sans aucun élément imaginaire, mais on voit vite que le fantastique et le fantasmagorique ont une place non négligeable dans le récit. On retrouve différents éléments de ce genre qui ponctue le récit, et font partie de quelque chose de grand, qu'on ne s'imagine pas encore dans les premières pages.
Les différents femmes que l'on suit sont attachantes, que ce soit Clara ou Betty, voire Maud. Betty est une femme seule avec sa fille sans réels liens sociaux, qui semble se rechercher. On ressent un malaise qui l'habite et qui s'invite même dans ses cauchemars. Clara, adolescente, semble encore innocente, pleine de joie de vivre, qui n'a pas connu de coups durs jusqu'ici, et qui a hérité de l'imagination débordante de sa grand-mère. Cette dernière, bien qu'on la voit peu, est attachante aussi à sa manière, particulièrement dès lors qu'on connaît les raisons des choix qu'elle a pu faire.
Ces femmes sont le centre de l'intrigue, tout tourne autour d'elles, du début jusqu'à la fin.
Les illustrations racontent à merveille cette histoire, toujours en noir, blanc et nuances de gris. Bien que je sois rarement attirée par l'unique noir et blanc dans les planches, cela correspondait parfaitement pour cette histoire. Elles étaient vraiment bien dessinées, avec des détails d'une finesse remarquable. On voyait notamment les animaux qui étaient superbes, mais aussi les petites marques de la vie qui passent, comme les rides. Cet ensemble crée une ambiance un peu étrange, mais aussi fantastique, en accord avec l'histoire, et nous permettant d'y plonger d'autant plus.
La fin résout la plupart des questions que l'on se poser durant le récit, et surtout explique le passé et les choix de Maud. On est spectateur de quelque chose qui semble presque irréel, complété par la dernière page. Mais malgré ça, il est vrai que certaines des questions restent sans réponse, notamment quelques-unes tournant autour de l'homme-oiseau, qui peut ainsi nous laisser avec un voile d'incompréhension lors de la dernière page tournée.
Pour conclure, j'ai franchement bien aimé cette histoire mais aussi les illustrations qui conviennent parfaitement au récit. Malgré quelques réponses qui restent malheureusement sans réponse, la fin répond en majorité à celles que l'on pouvait se poser, d'une manière fantasmagorique voire irréelle.
Une oeuvre que je recommande donc, bien qu'elle soit conséquente, tant au niveau des pages que du prix, achetée ou empruntée.
Note de 4,5/5 sur le blog
Une BD reçue dans le cadre des "explorateurs des BD". (que je remercie au passage)
Je l'ai choisie notamment pour l'auteur. Serge Lehman. Appréciant certains de ses romans.
La couverture: un personnage mi-homme, mi-corbeau me faisant penser aux médecins du 16e siecle, ceux qui soignaient la peste (masque).
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Un ouvrage dense de 328 pages. Le dessin est en noir & blanc. Le trait est net, précis et non avare de détails.
Certains dessins ressemblent à des photographies (notamment les scènes dans le Jura, dans la campagne).
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Le thème? Esotérique, intrigue policière, recherche de généalogie, fantastique, légende urbaine, historique...
Quel petit bijou de fantaisie. J'ai vraiment accroché depuis le début. J'ai tourné les pages avec un réel plaisir. Comme Betty et sa fille, j'ai voulu connaître leur histoire de famille. (un clan exclusivement féminin).
La sensation de pluie qui est partout, elle colle à la peau des personnages. Ce gris, ce noir si glauque qui transperce dans chaque mouvement. Qui scie littéralement les corps humains. (petit spoil!).
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Une atmosphère onirique et surnaturelle qui donne un twist à l'ensemble. La fin est assez abrupte, je n'ai pas bien compris l'histoire du corbeau (attention spoil). Il doit me manquer un élément dans le fil de l'intrigue, peut-être.....
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La quatriéme de couverture parle d'un "secret vieux comme le monde", mais là encore je n'ai pas bien saisi. Ou alors, est-ce une ouverture qui propose une suite à cet opus?
Mais, hormis cette fin, j'ai savouré chaque case, chaque script, chaque paysage croqué (l'auteur a dû faire des repérages dans le Jura).
Je le conseille à tous ceux qui aiment cette ambiance à la Tim Burton et aussi aux amateurs de récits fantastiques/fantasmagoriques.
De l'auteur, j'ai lu "Pilules bleues" que j'ai adoré d'amour fou et "RG" que j'ai peiné à lire et finir. J'ai avancé tout doucement, presque comme une punition. Pas de ça ici. Pour "L'homme gribouillé", l'auteur nous propose une histoire enlevée et dynamique. Une histoire pleine de secrets (de famille) et de mystères, entre légendes et sociétés occultes.
L'histoire, c'est celle de Betty Couvreur, de sa mère Maud et de sa fille Clara. Trois générations de femmes qui vont se retrouver au coeur d'une enquête généalogique et ésotérique ! Quand Maud est immobilisée par un accident de la vie, les deux autres découvrent qu'elle est sous l'emprise d'un maître-chanteur, Max Corbeau, ensemble, elles vont tenter de comprendre la situation et de s'en extirper. Au passage, Betty et Clara vont grandir, se découvrir l'une et l'autre et développer une nouvelle complicité.
J'ai passé un excellent moment de lecture. Je me suis posée mille et une questions et j'ai attendu le dénouement avec beaucoup d'impatience. Un dénouement loin d'être prévisible, ce qui est un véritable plaisir.
Côté dessin : La palette de noir et blanc rend le trait du dessinateur très élégant. L'histoire se déroule en temps de pluie, et bon sang on sent les gouttes au travers des pages !
J'ai eu la chance de pouvoir recevoir cette BD grâce à l'opération Explorateurs de la BD et je ne regrette vraiment pas!
Résumé de l'éditeur :
Dans la famille Couvreur, il y a Maud, 75 ans, auteur de romans pour enfants dont le succès n'a d'égal que la discrétion. Il y a Betty, sa fille au caractère ombrageux, sujette à des crises d'aphasie qui la privent littéralement de parole. Et il y a Clara, la fille de Betty, lycéenne brillante et fabulatrice qui rêve d'aller vivre avec son père à Londres…
Un matin de décembre, Maud fait un AVC dans son sommeil. Clara, qui vit provisoirement chez sa grand-mère, tente d'appeler les secours mais un homme étrange fait irruption. Il dit s'appeler Max et affirme que Maud devait lui remettre un paquet. Clara essaie de le repousser mais Max subit alors une hideuse métamorphose et menace la jeune fille avant de disparaître en laissant derrière lui deux plumes noires.
Déboussolées par l'hospitalisation de Maud et l'intrusion de Max, Betty et Clara n'ont d'autre choix que de se lancer dans une enquête sur les secrets de la famille Couvreur. Une enquête qui va insensiblement se transformer en voyage initiatique au pays des monstres et des merveilles avec au bout, peut-être, un secret venu du fond des âges.
J'ai tout aimé dans ce récit, les dessins sombres et oniriques, l'atmosphère magnifique, l'histoire tenant "sur pied" malgré son côté fantastique (qui peut bien souvent être casse-gueule), les personnages (Clara <3 ).
Les 326 pages passent à une vitesse folle et dès l'histoire finie, j'ai réouvert ce livre afin de rester enivrée par son atmosphère. Il y a des pages ne comportant qu'un dessin et il y a tout dans ce dessin. Je suis sous le charme, véritablement. J'espère que ce duo Serge Lehman et Frederik Peeters retravailleront ensemble, en tout cas, je vais me précipiter sur leurs précédents opus!
Violent, sombre, beau, plein d'espoir. Un coup de cœur <3 <3 <3
Merci aux éditions Delcourt ainsi qu'à lecteurs.com pour cette découverte!
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en tout cas, je trouve la couverture magnifique ... et inquiétante! l