Zep

Zep

Zep est né en Suisse en 1967.

Zep est né en Suisse en 1967.

Il s'inscrit aux Arts Déco de Genève d'où il sortira diplômé. Il publie Victor dans la presse, puis est remarqué par "Le journal de Spirou". Après quelques albums, en 1992, il donne naissance à Titeuf par hasard, sur un carnet de croquis, alors qu'il dessine des souvenirs d'enfance ! La première planche est publiée dans un fanzine et, à sa lecture, Jean-Claude Camano des Éditions Glénat lui propose de l'éditer.C'est le début de la grande aventure de Titeuf. Le succès est croissant et devient rapidement un véritable phénomène du monde de l'édition. Plus de 12 millions d'albums de Titeuf ont été vendus, et il est traduit dans plus de 20 pays dont la Chine. En mai 2000, Titeuf fait son apparition dans les romans de la Bibliothèque Rose chez Hachette Jeunesse.En 2001, paraît Le Guide du zizi sexuel coécrit avec Hélène Bruller. Tous deux écrivent Les Minijusticiers chez Hachette Jeunesse en 2003, dont Zep supervise également l'adaptation en série animée qui est diffusée sur TF1. Zep a également illustré la même année un livret pédagogique pour Handicap International et réalisé un carnet de 68 pages pour l'album Chansons pour les pieds de Jean-Jacques Goldman. Zep a collaboré à Sol En Si en réalisant la pochette et les illustrations du livret du disque Sol En Cirque.

En janvier 2004, il reçoit le Grand Prix de la Ville d'Angoulême le récompensant pour l'ensemble de sa carrière. Il publie dans la même année Le Monde de Zep, une invitation à pénétrer dans son univers, à parcourir sa - déjà si complète - vie d'artiste. Il a été le Président du Festival d'Angoulême en 2005.Zep a démarré en 2004, une collaboration avec Tebo sur la série Captain Biceps, qui est toujours en cours. Il a contribué activement à la réalisation de la série animée diffusé sur France 3. Il renouvelle cette collaboration en 2008 avec la parution de Comment dessiner ? Il s'associe également en 2008 avec Stan et Vince pour le lancement de Chronokids, les aventures de deux enfants capables de remonter le temps : en 2011, pour le tome 3, la série a reçu le prix de la meilleure série jeunesse au Festival International de la BD d'Angoulême.C'est lui qui a dirigé la réalisation de l'adaptation cinématographique de Titeuf, sur les écrans en avril 2011.

Photo : © Nicolas Guerin.

Avis sur cet auteur (68)

Couverture du livre « Dessiner le monde : Conversations avec Romain Brethes » de Zep aux éditions Rue De Sevres

BD APRÈS BD sur Dessiner le monde : Conversations avec Romain Brethes de Zep

DESSINER LE MONDE : CONVERSATIONS AVEC ROMAIN BRETHES

Cet album propose un dialogue passionnant entre Zep et Romain Brethes. Mêlant habilement illustrations et conversations, il nous plonge au cœur du parcours artistique de Zep, révélant l’évolution de son trait, ses choix créatifs, ses inspirations, son affection profonde pour la bande dessinée et son rapport intime au dessin.

« En tant qu’auteur, ce qui m’amuse est de me mettre dans la peau d’un personnage qui m’est étranger. Je n’ai jamais été moine, pas plus qu’un vieux botaniste ou une star du rock - même si j’aurais beaucoup aimé ! Titeuf était abondamment nourri d’éléments autobiographiques et il m’était facile de me projeter dans la peau d’un petit garçon. »

Cet ouvrage grand format se déploie en trois grandes parties : Naissance d’un dessinateur, Métamorphose d’un trait et Du monde et des corps. Chacune de ces sections nous invite à explorer des dessins inédits ou non, des pages issues de carnets de voyage, des portraits, des illustrations, des affiches, des paysages à l’aquarelle, des planches de BD, des esquisses en noir et blanc, des projets de couvertures, etc.

Un album somptueux et passionnant.

Couverture du livre « Ce que nous sommes » de Zep aux éditions Rue De Sevres

Orely sur Ce que nous sommes de Zep

L'homme serait-il une espèce qui ne trouverait pas sa place ?

Zep quitte son personnage phare de Titeuf pour aborder la dépendance à la technologie, sujet plus que d'actualité avec l'arrivée de l'IA dans notre quotidien et le tout numérique. Cela interroge forcément notre humanité et ce qui nous constitue, notre place et notre rapport au monde.

Dans son récit d'anticipation, Zep imagine une société dans laquelle une minorité s'accapare les ressources au détriment des plus pauvres, pour pouvoir s'adonner à une vie virtuelle. La frustration n'existe plus, on mange ce que l'on veut, on peut tout savoir et télécharger des connaissances. Évidemment, ceci n'est pas du goût de tout le monde...

La thématique choisie a donc déjà été maintes fois abordée en littérature ou dans le cinéma.

Le scénario demeure fluide, on tourne les pages facilement malgré quelques détails qui semblent un peu incohérents dans la narration. Arrive ensuite la fin de l'album, et la sensation d'une histoire quelque peu inachevée.

Graphiquement, Zep délaisse le dessin tout en rondeur de Titeuf pour un trait réaliste mais peu esthétique. La colorisation est assez froide.

Une bd qui évoque des sujets porteurs, actuels et intéressants mais qui comporte certaines faiblesses.

Couverture du livre « Titeuf Tome 2 : c'est pô croyab' » de Zep et Shirley Anguerrand aux éditions Hachette Jeunesse

Cellekili sur Titeuf Tome 2 : c'est pô croyab' de Zep - Shirley Anguerrand

Titeuf, c'est un tendre sous ses airs de fanfaron et on l'aime pour ça.
J'ai voulu le faire découvrir à ma petite fille, surtout que les scènes sont celles de l'école, des copains et ... de l'arrivée d'une petite sœur, ce qui n'est pas toujours rose. Un bébé, c'est la cata, sauf quand les filles s'y intéressent et là, Titeuf devient intéressant tout à coup.
Il y a aussi les questions sur la sexualité, et c'est franchement drôle!
"Y'a que Nadia qui nous a montré son petit papier. C'était écrit: Est-ce que les spermatozoïdes qui n'ont pas pu rentrer dans l'ovule sont tristes?"
Illustré de dessins d'humour, c'est une lecture amusante et facile à partir de 9 ans.

Couverture du livre « Titeuf Tome 18 : suivez la mèche » de Zep aux éditions Glenat

Chantal Lafon sur Titeuf Tome 18 : suivez la mèche de Zep

Suivez la mèche, ne l’allumez pas
Visiblement je n’ai pas passé l’âge de lire Titeuf, toujours un plaisir de le retrouver fin août comme un rendez-vous de la pré-rentrée.
Titeuf ce petit bonhomme à la mèche rebelle, trace sa route de la maison à l’école.
Dans toutes ses activités il est attentif au monde.
Ce tome 18, fait la part belle aux interrogations de notre monde et de ses défis.
C’est la tendresse qui domine émaillée de gags tous hilarants, soulignés par ce dessin reconnaissable entre tous.
Titeuf est connecté à son époque (la nôtre, celle du monde que nous laissons aux enfants), l’écologie, les réseaux sociaux, l’alimentation qui devient un enjeu…
Mais l’ordinaire des jours le rattrape, s’il améliore sa moyenne en maths, il aura un téléphone portable.
Il est passé de l’autre côté du miroir en devenant délégué de classe, pas sûr que cela corresponde à ses attentes.
Ses amours sont au point mort, de maladresse en maladresse, il apprend la vie.
Il excelle toujours en blagues et en bêtises.
1Mail il avance dans ce monde où les monstres ne sont pas toujours ceux que l’on imagine.
Un nouvel album toujours drôle, au ton juste qui amusera les petits et les grands, de la bonne humeur garantie et une réflexion non dépourvue de sens , le bon sens celui qui fait cruellement défaut au monde des adultes d'aujourd'hui.
©Chantal Lafon
https://jai2motsavousdire.wordpress.com/2023/10/28/titeuf-suivez-la-meche-tome-18/