"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Les films d'Ingmar Bergman (1918-2007) ont la réputation d'être noirs et décapants. Le cinéaste nous soumet à une déconstruction des relations humaines fondamentales et de nos aspirations spirituelles. Mais sonder le vide en nous n'est-il qu'accablant ? Ou serait-ce le chemin le plus sûr vers un renouveau ?Le cinéaste suédois, fils de pasteur, a lutté pour remplacer le discours chrétien de son enfance par un évangile exaltant l'amour et la vie. Son cinéma peut se comprendre comme un combat entre les mauvaises nouvelles et les bonnes. Maris et femmes, mères et filles, pères et fils, prêtres et communiants, psychiatres et patients, tous entrent dans la ronde interminable où un peu de lumière perce les ténèbres. Et là où la stratégie des acteurs bergmaniens s'avère insuffisante, la musique prend le relais afin de communiquer par-delà notre finitude.
Dans cet essai, Yves Vaillancourt relie tous les grands films de Bergman en montrant qu'ils contiennent nos meilleures ressources face au désespoir.
Un mode d'exposition clair et orignal du mélange d'optimisme et de pessimisme (surtout) des films de Bergman. Le chapitre sur Persona, mon film préféré, est le seul texte vraiment éclairant que j'ai jamais lu sur ce film réputé énigmatique. Très beau style par ailleurs.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !