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Né le 22 juin 1808, Xavier Marmier fut homme de lettres français, voyageur et traducteur des littératures européennes du Nord.
Voyager n'est plus une aventure. Même pas, pour beaucoup, une curiosité. Tout juste une distraction. A l'époque des grandes transhumances estivales, on imagine mal ce que furent la vie et l'oeuvre de ces pionniers qui parcoururent, surtout au XIXe siècle, le vaste monde et eurent la chance de découvrir que sa richesse se nommait diversité.
Sans être un de ces explorateurs aux randonnées pleines de mystères et de dangers, Xavier Marmier, homme paisible s'il en fut, nous apparaît aujourd'hui comme le prototype de ce qu'on pourrait nommer "le voyageur intelligent", soucieux des paysages, des coutumes, des individus rencontrés au hasard de ses innombrables périples.
Le voyage pour lui n'est ni un reniement de son monde familier, ni une fuite hors du réel quotidien, c'est une volontaire immersion dans ce qui est différent, insolite, extraordinaire parfois, mais toujours fraternel.
Il garde une grande capacité d'émerveillement, on dirait presque de naïveté, tant tout l'étonne, l'émeut, le retient. Prodigieusement doué pour les langues, ce "nostalgique de l'espace", ainsi qu'il se qualifiait lui-même, est aussi un écrivain. Non seulement il sait restituer ses impressions, mais rien ne le satisfait davantage que de s'intéresser à la littérature des pays qu'il découvre et d'inlassablement traduire les textes essentiels.
Il sera ainsi un des premiers à nous faire découvrir le monde des lettres islandaises et son nom reste attaché à la grande île septentrionale de glace et de feu.
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