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«- On part ?- On part.Maud ne pose pas de questions, elle est prête. On interrompt les contacts, on ferme, on boucle, on roule, on disparaît, passage de la frontière, pluie et soleil, ouverture de la maison, respire, maintenant, respire. Écoute, regarde, sens, touche, bois, respire. Je saurai plus tard où aller. Je te dirai.»
Philippe Sollers présente "L'étoiles des amants" comme une musique (p. 165), le nom d'un lieu symbolique : un bateau des plaisirs charnels (p.162) à l'image de Cléopâtre et d'Antoine et de bien d'autres. Les étoiles désignent aussi les quelques femmes intéressantes à ses yeux c'est-à-dire celles capables de le faire jouir sans lui prendre la tête :"Je repense à elle ["la ravissante grosse poissonnière" / sic page juste avant], dans le soir doré, en mangeant une daurade au sel avec Maud. A elle, et à bien d'autres, lumières et libertés du coeur. Etoiles dans l'immense nuit conformiste" (p.110).
Les femmes en prennent pour leur grade dans un paradoxe qui ne semble aucunement gêner l'auteur : il a besoin des femmes et de leurs énergies sexuelles mais elles sont d'un ennui mortel car "on doit compter avec le poids des milliards de femmes frigides utilisées pendant des millénaires pour la reproduction de l'espèce, et avec celui des milliards de névroses, de psychoses et de perversions qui ont proliféré tout autour" (p. 149). Cette citation est douce comparée à la charge qu'il met parfois dans ce livre pour se plaindre d'elles en mode litanie et kyrielles d'adjectifs méprisants.
L'amour serait pour lui fugace car "toute existence est une offense à l'autre, chacun veut plus ou moins la mort de l'autre, mais voilà, je te pardonne d'exister, je t'aime. Et toi, aime-moi, c'est-à-dire pardonne-moi d'exister. Mieux : je te remercie d'exister" (p. 161).
Il est bien sûr l'écrivain inspiré et inspirant, le poète (sic), le fou incompris voire rejeté de la société moralisatrice, alors qu'il est un jouisseur incomparable, initié aux grands secrets des bordels et autres joies (le protagoniste rencontre Maud lors d'une soirée codée pour coucherie si j'ai bien compris) et que ce livre, que nous tenons dans nos mains, est "un livre entier sur la jouissance d'exister" (p.53) que les bégueules ne comprendront pas bien évidemment. Cerise sur le gâteau : l'auto-compliment et l'auto-citation étalés à la queue leu leu (cette expression doit lui plaire. A non, pardon, il n'aime pas non plus l'homosexualité au vu du livre) jusqu'à l'écœurement de la lassitude.
Et j'oublie tous les possibles jeux de mots qu'il aurait semé dans ce livre que seuls les initiés ou les personnes aptes à jouir pourront décoder là où d'autres les jetterons au chien comme des crétins (c'est aussi quelque part dans le livre).
Ce livre est pénible en plus d'être méprisant.
Etrange cette sensation de connaître Philippe Sollers, d’avoir lu plusieurs de ses livres.
En fait, c’est le premier que je lis.
Dire que j’ai tout compris serait bien prétentieux de ma part.
Un homme, écrivain ?, est en vacances sur une île avec une femme plus jeune que lui.
Ils parlent, ils s’aiment.
Si l’histoire est confuse, l’écriture est magnifique.
Je ne sais pas si les autres livres de cet auteur sont de la même veine, je suppose que oui, mais c’est vraiment un amoureux des mots et de la langue française.
Et si je n’ai pas compris grand-chose à l’histoire, je me suis laissée bercer par la beauté de l’écriture, par le vocabulaire, par la poésie, par l’assemblage des mots, par les tournures de phrases……..
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