Des polars pour donner le frisson : nos idées pour vos cadeaux de fin d'année
Une plongée dans la criminalité africaine à Paris, avec ses rites, ses croyances, sa magie : un univers irrationnel qui ne convient pas du tout au commissaire Ludovic Mistral, cartésien s'il en est.
03 h 20 du matin, Ouest parisien. Le commissaire Mistral écoute un morceau de jazz, son humeur à l'unisson. Les lumières de la ville défilent à travers la vitre. Plongée en apnée dans son âme. Il ne le sait pas encore mais le compte à rebours a commencé.
Plein jour, sud-est du Nigeria. Les tambours résonnent. Margaret, 17 ans, corps de déesse et coeur sur le point d'imploser d'émotion, s'avance sous la tente. La cérémonie débute. Elle ne le sait pas encore mais son destin, et celui de sa famille, sont sur le point de basculer.
Retour à Paris. Un homme guette, attend, les sens en alerte dans l'obscurité. Il n'en peut plus. Il fredonne comme une litanie sans fin son morceau culte d'AC/DC. Il savoure par avance le moment où il possédera sa proie.
Le tic-tac s'égrène. Le point d'impact de ces trajectoires humaines est imminent.
Des polars pour donner le frisson : nos idées pour vos cadeaux de fin d'année
Les polars incontournables de vos vacances
La plongée au coeur d'une enquête policière est toujours source d'excitation, de suspense... Pour ma part, je n'ai pas lâché ce livre rigoureusement bien écrit. Pourtant 3 enquêtes se mêlent, les personnages se retrouvent subtilement embarqués dans l'une ou l'autre des enquêtes pour finalement se retrouver.
Le malheur des polars est souvent de compliquer les faits et les histoires. Pas de cela dans ce livre, Je découvre l'auteur et vais de ce pas réserver d'autres ouvrages du même nom.
C'est bien écrit, ça se passe en France et plutôt très réaliste.
Je ne décrirais pas l'histoire mais si vous lisez ces lignes, lisez le sans crainte, c'est un petit bijou :)
03 h 20 du matin, Ouest parisien. Le commissaire Mistral écoute un morceau de jazz, son humeur à l'unisson. Les lumières de la ville défilent à travers la vitre. Plongée en apnée dans son âme. Il ne le sait pas encore mais le compte à rebours a commencé. Plein jour, sud-est du Nigeria. Les tambours résonnent. Margaret, 17 ans, corps de déesse et coeur sur le point d'imploser d'émotion, s'avance sous la tente. La cérémonie débute. Elle ne le sait pas encore mais son destin, et celui de sa famille, sont sur le point de basculer. Retour à Paris. Un homme guette, attend, les sens en alerte dans l'obscurité. Il n'en peut plus. Il fredonne comme une litanie sans fin son morceau culte d'AC/DC. Il savoure par avance le moment où il possédera sa proie. Le tic-tac s'égrène. Le point d'impact de ces trajectoires humaines est imminent.
3 enquêtes qui se percutent, s’entremêlent, et compliquent la vie du commissaire de la Crim Ludovic Mistral : un couple d’albinos retrouvé démembrés en plein Paris, un tueur en série narcissique qui viole et assassine dans les parkings souterrains et la jeune Stella, prostituée nigériane qui se demande bien comment elle pourrait échapper au piège qui se referme sur elle. Attention, « Les sirènes noires » est un polar pur sucre, presque à l’ancienne, très réaliste, terre à terre, procédurier et c’est exactement cela qui fonctionne. Jean-Marc Souvira est un vrai flic en activité, alors il sait ô combien de quoi il parle et son polar sent le vrai, le sincère, le réel à chaque page. Comme Hervé Jourdain (un autre flic-auteur qui j’apprécie), il décrit de l’intérieur une mécanique policière soumise à la pression de la hiérarchie, du chiffre, de la presse et de la procédure. Il dépeint des policiers souvent attachants mais au bord de la rupture, mais qui tiennent bon, qui ne tombent jamais du mauvais côté, même si ça tangue parfois. Le style est percutant, sec, parfois même un peu âpre mais cela convient parfaitement à son propos. La vérité est sale et crue et le polar de Souriva la dépeint avec tout son pessimisme, son cynisme, mais sa beauté aussi. Ici, pas de machination tordue, pas de tueurs aux méthodes ésotériques (encore que…), pas de flic héroïque et solitaire aux cheveux sales et aux nuits enivrées. 3 enquêtes qui finissent évidemment par se rejoindre et se résoudre, parfois pour le meilleur, mais aussi pour le pire. Attendez-vous à avoir le cœur gros sur la fin car un rebondissement (qui n’en n’est pas vraiment un car on l’a un peu vu venir quand même, malheureusement) va venir vous cueillir et vous rappeler que dans la vraie vie comme dans les romans de Souvira, les meilleurs ne gagnent pas toujours à la fin et les salauds, parfois, demeurent des salauds impunis. Je ne regrette pas une seconde d’avoir plongé dans le monde de Souvira et j’y reviendrai. Je regrette juste d’avoir lu « Les sirènes noires » avant le reste de son travail car il semble que Ludovic Mistral soit un héros récurent et qu’il existe des romans avant celui-là. C’est toujours mieux de lire les livres dans l’ordre mais pour cette fois, je vais faire une entorse et essayer de trouver les romans précédents qui, j’en suis sure, doivent être de la même veine et de la même qualité.
Policier-thriller, ce roman nous entrainent dans l' univers des flics du quai des orfèvres menant de front trois enquêtes qui vont se révéler liées. Lecture captivante, intrique bien ficelée, sans artifice ,on est dans la vraie vie où les flics, humains, risquent leur peau. L'écriture évite les détails scabreux et la surenchère dans le sordide et révèle le talent de l' auteur qui alterne les trois enquêtes sans nous perdre.
La plongée au coeur d'une enquête policière est toujours source d'excitation, de suspense... Pour ma part, je n'ai pas lâché ce livre rigoureusement bien écrit. Pourtant 3 enquêtes se mêlent, les personnages se retrouvent subtilement embarqués dans l'une ou l'autre des enquêtes pour finalement se retrouver.
Le malheur des polars est souvent de compliquer les faits et les histoires. Pas de cela dans ce livre, Je découvre l'auteur et vais de ce pas réserver d'autres ouvrages du même nom.
C'est bien écrit, ça se passe en France et plutôt très réaliste.
Je ne décrirais pas l'histoire mais si vous lisez ces lignes, lisez le sans crainte, c'est un petit bijou :)
Le cadre de ce roman policier n'est autre qu'une plongée au coeur de trois enquêtes policieres qui s'entremêlent ...
Un réseau de prostitution de jeunes femmes africaines d'où le nom du roman "les sirènes noires" auxquelles on a promis un avenir meilleur sur Paris et à leur famille un meilleur quotidien ,le tout arrosé de rituels vaudous qui ont pour but de les apeurer afin de les rendre plus dociles ,obéissantes et plus consentantes...
L'autre enquête concerne des assassinats d'albinos qu'on retrouve démembrés ,vidés parfois de leur sang...ce qui reste déconcertant ,peu compréhensible pour notre société où la magie et la sorcellerie ne tiennent pas la même place que dans les pays africains .
Le personnage principal est le commissaire Ludovic Mistral , personnage récurrent
de Jean Marc Souvira qui se trouve aussi confronté à un tueur psychopathe qui assassine des femmes dans les parkings et qui hélas est en fuite.
On est plongé dans le quotidien du mythique quai des orfèvres avec un réalisme détonnant ,un pragmatisme déconcertant dans un enchaînement de faits qui ne nous laisse aucun répit...
Si vous aimez vivre les enquêtes comme si vous y étiez ,ce livre est fait pour vous car on a l'impression de faire partie de l'investigation.
Le ton du livre suit le rythme des enquêtes;d'une traite ,sans pause,on est sur le qui vive le jour ,la nuit où les nuits sont courtes et où les jours commencent tôt.
Ça ne s'arrête pas ,l'écriture de l'auteur est une écriture sûre ,affirmée ,on sent l'expérience d'enquêteur de l'auteur ,tout le livre transparaît de vécu ,le commissaire Mistral n'est autre que le double littéraire de Jean Marc Souvira...
L'auteur ne prend aucunes pincettes tout est décrit comme c'est vécu ,le ton du roman ne nous permet pas de nous lasser ni de prendre du recul ,on a pas de temps de réflexion ,on doit encaisser ,se nourrir des évènements ,les assimiler car dans une enquête le temps est précieux ...
C'est un bon polar très détaillé ,on est un enquêteur à part entière ,on se prend au jeu ...
Alors sortez les sirènes ,investissez le 36 quai des orfèvres ,prenez part à l'adrénaline ,nourissez vous d'insomnies ,dénouez les indices,traquez les criminels ...
Embarquez dans les tumultes des enquêtes policières ...car le commissaire Mistral vous attend ...
Les explorateurs du polar
« Les sirènes noires », titre à la beauté tragique qui nous met direct dans l’ambiance…
Ce polar, très dense et prenant, décrit à la perfection la traite des jeunes filles à la peau d’ébène ainsi que leurs illusions perdues dès le départ de leurs villages.
J’ai eu la chance de rencontrer l’auteur ce soir lors d’un dîner / rencontre littéraire des plus intéressants.
Jean-Marc Souvira n’a pas eu besoin de se documenter.
Commissaire divisionnaire il a, dans le cadre de sa belle carrière (toujours d’actualité) exercé (entre autre) au sein de l’Office Central pour la Répression de la Traite des Etres Humains.
Il le dit lui même : son livre reste une fiction mais celle-ci est basée sur de véritables morceaux d’enquêtes.
C’est donc un milieu qu’il connaît extrêmement bien et qui encre son livre dans un réel pas si courant en la matière.
Côté écriture je l’ai trouvée très visuelle, j’entends par là que tout du long j’avais l’impression de participer à un film grandeur nature.
Il faut savoir que c’est par le biais du scénario qu’il est entré en littérature, et cela se ressent vraiment beaucoup et rend l’histoire haletante tellement les détails offerts à la lecture sont imagés.
Plusieurs évènements se mêlent, marquant ainsi le fait que la PJ ne travaille jamais que sur une seule affaire.
En cela aussi ces pages sont terriblement crédibles.
Difficile d’en dire plus sans trop raconter l'(es) intrigue(s)…
Tout ce que je peux ajouter, c’est que j’ai découvert un écrivain de polar que je vais continuer de dévorer (il a déjà écrit trois livres : « Le magicien », « Le vent t’emportera » et « Les rotules en os de mort ») et si l’occasion se représente je prendrai plaisir à converser une nouvelle fois avec lui tellement il est abordable et intéressant à écouter.
Au-delà du commissaire il y a un auteur assurément talentueux……… et un homme. Un homme qui a deux passions, aussi fortes l’une que l’autre et qu’il sait partager.
Pour information, il sera le 11 juin prochain à Dijon pour les rencontres littéraires « Clameur(s) ».
Ne le ratez surtout pas…
Je terminerai avec ses propres mots fort à propos relevés lors du dîner : « L’écriture apporte des moments de coïncidences exceptionnelles ».
Ma chronique sur https://arthemiss.com/les-sirenes-noires-de-jean-marc-souvira-2/
Après mon immense coup de coeur littéraire pour Olivier Norek, je n'avais pas pris autant de plaisir et d'impatience à découvrir le fin mot de l'histoire d'un livre. Chose faites avec Les sirènes noires de Jean-Marc Souvira.
Un peu à contre coeur, le commissaire Mistral est venu bousculer mon personnage préféré Victor Coste à la première place de mon top personnage coup de coeur. Bon mon petit Coste reste quand même Le personnage mais Mistral est vraiment à un cheveu de le détrôner. Me voilà donc à la recherche des autres livre de Mr Souvira pour faire un peu plus connaissance avec ce Cher Commissaire.
Avec ce livre vous plongerez dans la noirceur du Vaudoux, de la magie, des rituels, des meurtres d'Albinos, de prostition et de viol. Des enquêtes qui se percutent tous pour finir sur une fin tout simplement prenante et addictive..
N'hésitez plus à découvrir cette belle plume !!!! Mon gros coup de coeur de Mai !!!!
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