Un moment exceptionnel qui inaugure notre partenariat avec le site "Un endroit où aller"
- Caramel ;
- Pompon ;
- Cachou...
Il y a des gens, dans la vie, dont l'unique préoccupation semble d'imaginer des noms de poneys. Alain est de ceux-là. Sa carrière d'acteur au point mort - depuis qu'il en a joué un, dans un polar de l'été, sur TF1 -, le quarantenaire disperse ses jours. Chez Rosie en matinée - voluptés de camionnette - et le dimanche aux Magnolias - où sa grand-mère s'éteint doucement. On partage une part de quatre-quarts, sans oublier les canards, et puis Mamie chuchote :
« J'aimerais que tu m'aides à mourir. » Autant dire à vivre... La seconde d'après, elle a déjà oublié. Pas Alain. Tant pis pour les poneys : il vient de trouver là, peut-être, un rôle à sa portée...
Dans la lignée de Je vais m'y mettre et de Paris-Venise, Florent Oiseau brosse un nouveau portrait de loser magnifique - une parenthèse en Renault Fuego où valsent sandwiches aux flageolets, secrets de famille et cuites à la vieille prune, pour l'amour d'une grand-mère.
Un moment exceptionnel qui inaugure notre partenariat avec le site "Un endroit où aller"
L’événement aura lieu le mercredi 1er juillet et est ouvert à tout le monde !
Et c’est maintenant à vous de voter pour soutenir votre livre préféré…
Découvrez les romans en lice pour la 12e édition du Prix…
Comme souvent, j’ai commencé par la fin. J’ai lu l’avant-dernier, puis le dernier roman de Florent Oiseau. Et, lors d’un festival littéraire, d’une nouvelle rencontre avec l’auteur, d’un passionnant échange et d’une jolie dédicace, je me suis retrouvée en possession d’un de ses premiers ouvrages "Les Magnolias". Je l’ai dégusté, il m’a enchantée.
Je me suis plongée dans son récit avec délectation. Il faut dire qu’il n’a pas son pareil pour me prendre dans le filet de ses mots et me faire voyager aux côtés de ses personnages, tous attendrissants. Cette fois, nous rencontrons Alain, acteur dont la carrière est au point mort – mais a-t-elle jamais démarré ? – sa grand-mère à laquelle il rend visite aux Magnolias, Rico, son grand copain et pseudo agent et Rosie, une péripatéticienne au grand cœur qui le reçoit dans sa camionnette.
Chaque personnage est disséqué, mis à nu dans ses petitesses aussi bien que dans ses grandeurs. En dépit de ses manques, nombreux, l’amour d’Alain pour sa grand-mère transparaît à travers les petites attentions, les mains qui se touchent, les mots dits à l’oreille. Les turpitudes de Rico sont certes nombreuses et pourtant, c’est un chouette copain capable de partager un sandwich aux flageolets ou encore une bouteille de vieille prune. Je ne vous parle pas des poneys… véritable fil rouge du roman…je vous laisse leurs "petits noms". Je ne vous parle pas non plus de l’évocation de la fin de vie, finement abordée.
L’écriture de Florent Oiseau, jamais ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre, est en revanche toujours précise, tendre et bourrée d’humour. Elle m’a fait passer des larmes au rire, de l’émotion à la jubilation, de la tristesse à la joie. Entre délicatesse et crudité, elle dresse un portrait fin de la société, enlumine les perdants et ne craint pas de railler les nantis. J’adore son sens particulier de la comparaison, ses formules bien à lui "L’idée de m’éteindre dans l’indifférence, pendant que d’autres continuent d’arroser le rosbif avec le jus de cuisson." J’adore ses coups de griffes discrets et drôles "Ils ressemblaient à des professeurs d’établissements sensibles de la banlieue parisienne." Il parle là des acteurs rencontrés sur un tournage qu’il a fini par dégoter grâce à son pote Rico.
Décidément, je suis fan de cet auteur.
https://memo-emoi.fr
Alain est un acteur d'une quarantaine d'année qui n'a joué que le rôle d'un mort dans une série TV. Il occupe ses jours comme il peut entre son pseudo agent Rico et les visites à sa grand mère qui s'éteint peu à peu dans la maison de retraite les Magnolias.
C'est l'histoire d'un loser au grand coeur qui ne sait pas dire non. Un personnage presque insignifiant dont la vie va changerl. C'est drôle, doux, poétique, émouvant. L'écriture est fluide et tranquille, à la fois juste et imagée. On s'attache à ce personnage d'Alain, sans pitié mais plutôt avec empathie. On se dit que ça pourrait être un de nos potes.
J'ai aimé ce mélange de tendresse et de cruauté, d'ennui et de fragilité.
Les Magnolias, l’EHPAD, la grand-mère, Alain, Michel l’oncle et Rico le meilleur ami. Voilà les ingrédients du roman de Florent Oiseau. À cela s’ajoutent de la tendresse, de la lucidité, de la tristesse, de la fatalité, de l’humour, du un peu n ‘importe quoi. Alors ce roman, j’en avais tellement entendu parlé que j’avais une appréhension lors de ma lecture. Et si j’en attendais trop au final?
Ma lecture fut très agréable et j’ai trouvé la plume de l’auteur en adéquation avec ces Magnolias justement. Les Magnolias, c’est malheureusement là où les vieux sont, où les visites se font rares voire inexistantes, où la mémoire se délite, où la nourriture n’est franchement pas de la gastronomie… Cependant, certains vieux ont de la chance d’avoir un petit-fils aussi présent, aimant, attentionné. Alain est ce genre de petit-fils et il même est prêté aux autres!! Il est là tous les dimanches. Pour lui, c’est vital de voir sa grand-mère même si elle est sourde et aveugle.
Sujet délicat mais tellement vrai: la vie en EHPAD et la perte d’autonomie, de mémoire de nos personnes âgées. Leur vie là-bas. Leur solitude. En fait, cela fait peur de vieillir. Mais Florent Oiseau a voulu, à côté de tout cela, montrer le lien que les grands-parents et petits-enfants peuvent se créer. Cette importance d’être près d’eux. Des petits bonheurs qu’ils nous apportent et des moments de joie même si la tristesse n’est jamais bien loin. L’auteur glisse des touches de tendresse, de sensibilité, de l’humour noir, de la réalité, de la vie. C’est touchant de réalisme et de banalité. C’est touchant d’extraordinaire et de simplicité. « Les Magnolias » sont à découvrir!
Alain est un de ces losers attachants dont aime tant nous parler Florent Oiseau. Acteur sans contrat, sa seule activité, faute de trouver un tournage, semble être de noter dans un carnet d’hypothétiques noms de poney et d’aller voir Rosie dans sa camionnette tarifée. N’hésitant devant aucun sacrifice et le cœur sur la main, il héberge même dans son humble logis son ami Rico, son attaché de presse plus magouilleur que bosseur.
Alain vivote mais malgré tout il prend soin chaque semaine d’aller voir sa chère grand-mère qui s’éteint peu à peu à l’Ehpad Les Magnolias. Si elle a été placée là par ses enfants, ceux-ci semblent l’oublier en attendant l’héritage. Mais Alain aime aller la voir dans cet établissement qui sent la solitude et la vieillesse. Il mange avec elle l’insipide quatre-quarts servi au goûter, et l’emmène faire un tour dans le parc. Jusqu’au jour où cette mamie parfois un peu gâteuse lui demande de l’aider à mourir.
A-t-il bien entendu ? Pour en être sûr, et ne sachant que faire, Alain décide de venir plus souvent. Et de retrouver son oncle. Car cet obscur célibataire est le seul autre visiteur de cette grand-mère sur le départ. Il soulève alors quelques secrets, quelques animosités comme on en trouve souvent dans les familles, et lève le voile sur la jeunesse de cette femme qu’il ne connait peut-être pas si bien que cela.
Lire ma chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2020/08/20/les-magnolias-florent-oiseau/
Doux-dingue. Le mot qui correspond le mieux à cette histoire. Alain est un personnage d'une quarantaine d'années qui est un beau raté. Il a été figurant dans un telefilm, son plus grand et seul rôle (il a joué le rôle d'un cadavre !). Il a pour amis une prostituée à 2 balles et un homo par choix (au moins quand on est homo, on est sûr de ne pas etre embêté par des gosses). Mais, surtout, il a sa grand-mère, résidente d'un Ehpad au doux nom de "magnolias". Une grand-mère qui n'est finalement pas celle quil croyait être. Complètement loufoque, plein d'humour et de tendresse ce livre m'a fait passer un bon moment de légèreté.
belle intrigue..à lire!
Très belle rencontre !
L'humour et le ton utilisés par Florent Loiseau n'empêchent pas de poser certaines réflexions.
La narration est fluide et agréable.
Ce que j'ai trouvais de surprenant dans ce roman est que, en ouvrant le livre à n'importe quelle page, au hasard, on y trouve de la poésie et l'on saisit l'instant décrit. Il n'est pas besoin de connaître l'avant et l'après pour comprendre.
J' ai aimé ce livre.
Un livre plein de tendresse, d'humour, de réflexion sur notre relation à nos anciens. Le verbe est beau. Bravo.
Ce Florent est un oiseau à la très belle plume.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
L’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy poursuit l’exploration fantasmagorique de sa mémoire familiale...
Des romans policiers à offrir ? Faites le plein de bonnes idées !
Nostalgique, nomade ou plutôt romantique ? Trouvez le livre de la rentrée qui vous correspond !