Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Fred, la petite quarantaine, surfe sur l'écume des jours. Après des années à enchaîner jobs alimentaires et périodes de chômage, il a renoncé à faire carrière. Il passe désormais ses journées à dormir, manger des Knacki devant les émissions de Sophie Davant et boire des demis au bistrot du coin en attendant l'amour.
Jusqu'au moment où il découvre qu'il arrive en fin de droits, et que ses maigres allocations disparaîtront bientôt. Il n'a plus le choix : il doit s'y mettre. Un emploi salarié ? Il n'en trouvera pas. Mais des ennuis, oui. Fred, par paresse ou naïveté, a une fâcheuse tendance à se laisser glisser dans les embrouilles.
De Paris à Malaga, Je vais m'y mettre nous embarque pour une série d'aventures drolatiques en compagnie d'un personnage aussi attachant que désabusé. Une comédie d'aujourd'hui où, derrière les éclats de rire, se dessine le devenir de la génération précaire.
La vie d'un branleur inadapté qui est presque plein de bonne volonté et de bonnes intentions.
Un roman loufoque sur la tragédie du chômage. Excessif, mais drôle.
Bien écrit, bien construit et pas de longueur.
A tenter
« Je vais m’y mettre » est un roman assez improbable. Il aborde des thèmes, le chômage et la fin de droits, qui feraient de très bons éléments de romans noir, mais son traitement en fait un livre totalement loufoque. Avec son héros, Fred, un looser magnifique, le lecteur découvre (pour ceux qui l’ignoraient) le potentiel érotique de Sophie Davant, les meilleurs mariages entre les mets (les knackis avec les pâtes, le poisson pané avec le riz), les bons tuyaux pour devenir un proxénète efficace mais surtout les meilleurs moyens de ne rien faire, matière dans laquelle le narrateur excelle tout particulièrement. L’ensemble est très drôle, parsemé de réparties de de parenthèses grinçantes façon balles perdues parfois totalement gratuites. À se demander si une telle maîtrise de son sujet de la part de l’auteur ne cacherait pas dans ce roman une petite part autobiographique !
Après avoir lu Paris-Venise et les Magnolias, retour dans le temps avec le premier roman de Florent Oiseau.
Son style est déjà là : franc parlé, situations et personnages atypiques.
La fin m'a laissé un petit goût d'inachevé...
Alors là, j'avoue, je n'ai pas accroché à ce livre. Le style d'écriture, l'histoire, les personnages, il n'y a rien qui m'a vraiment emballé et ça manquait quand même de profondeur.
J'ai été déçu dans la mesure ou le principe semblait être prometteur. J'en attendais peut-être un peu trop...
Il y a quand même quelques passages qui m'ont fait sourire (mais pas franchement rire).
Après, ça se lit rapidement... Un livre pas prise de tête mais que je ne recommanderai pas pour autant.
Un roman sur le 'looser' par excellence : ce n'est pas seulement qu'il est inapte au travail, il est aussi inapte à la vie, à l'amour, au respect. Il est paresseux, désordonné, sale, alcoolique, il est lourd avec les femmes, presque violent. Le trait est trop gros, cela manque de subtilité et d'un petit quelque chose qui rattraperait le personnage. C'est dommage car l'écriture est plutôt agréable.
Tout commence souvent par de bonnes résolutions. Fred, 42 ans, au chômage, réalise qu'il n'a plus vraiment le choix. Il doit s'y mettre! Mais le comble est qu'il n'a jamais su garder un boulot.... Entre le temps qu'il passe à dormir et celui qu'il passe à à boire, il attend patiemment que lui tombe du ciel l'idée qui lui servira d'électrochoc... En attendant, repoussant sans en avoir l'air l'échéance, il nous dresse, à coeur ouvert, avec son franc parler, un portrait de son existence, de ses ratés.
Pour ce premier roman, Florent Oiseau, 25 ans, se lance dans un exercice périlleux. Sorte de journal vérité d'un personnage a priori sans envergure, "Je vais m'y mettre" nous plonge au coeur d'une génération, certes naïve mais également désabusée en quête d'objectifs. Fred est l'anti-héros par excellence, sans grandes ambitions - si ce n'est d'attendre cette sorte d'inspiration divine qui lui permettrait d'occuper ses journées.
La plume habile de l'auteur, cet humour souvent caustique, maîtrisé, couplé d'un langage sans fioritures nous emmènent au coeur du quotidien de son "héros". Un premier "essai" réussit pour un auteur qui lui ne manque pas d'ambition!
Une belle surprise de cette rentrée littéraire 2016.
Je remercie les éditions Allary pour cette découverte.
À la fois loufoque et décalé, Florent Oiseau nous offre un premier roman intéressant sur la société actuelle et ce mot : procrastination que j'entends de plus en plus dans certains médias.
Une écriture travaillée effleurant la facilité sans la dépasser : l'auteur joue avec les mots, joue aussi avec le quotidien de Fred, donnant des scènes d'un humour caustique délicieux. Jouant au Loto, se trouvant un travail qui ne va surtout pas l'exténuer jusqu'à protéger ces deux jeunes femmes... Jouant au Loto, se trouvant un travail qui ne va surtout pas l'exténuer jusqu'à protéger ces deux jeunes femmes... Comprendront les lecteurs... C'est la grande qualité de ce livre : avec un scénario simple, l'auteur nous fait voyager de la France en Espagne, utilisant un humour qui m'a conquise : loin des codes habituels de la littérature, on a droit à un livre qui ne connaît pas de copie dans sa façon de critiquer sans accuser.
La construction du livre est très intéressante. Je me suis attendue à ne pas apprécier Fred en lisant la quatrième de couverture. Et pourtant, je l'ai trouvé attachant dans sa bizarrerie, dans sa simplicité (car oui, il ne va pas au Ritz tous les soirs), mais aussi son franc-parler : il se rend compte de sa situation, il sait qu'il faut changer tout cela, mais en même temps, il tourne les événements de telle façon qu'ils semblent "normaux".
Fred rencontre différents personnages, et malgré son indolence, arrive à sympathiser avec eux. J'ai aimé cette palette de personnalité qu'il découvre au fil de ses péripéties : simple, entier, différent, critiquable par leurs actions... Bref des personnes, des vrais que Florent Oiseau a su retranscrire dans ses pages avec beaucoup de réalisme et de respect.
Il y a également une bonne partie du livre qui peut se résumer au rapport que Fred a avec les femmes : targuant de les aimer et de vouloir leur bien, il n'est pourtant pas si "gentleman" que cela. En effet, le nombre de fois où il nous raconte ses mésaventures amoureuses et sexuelles, Fred s'en plaint, s'en forcément se remettre en question. Cela montre une autre facette de ce personnage prêt à s'y mettre.
Sur le blog :
http://lecturedaydora.blogspot.fr/2016/08/je-vais-my-mettre-florent-oiseau.html
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