"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
"Les crimes de la dette" est composé de trois parties. La partie I est écrite par Laura Ramos, juriste argentine. La structure est limpide comme l'eau de source et le texte, très bien rédigé. L'ouvrage de Laura Ramos dégage une grande force morale qui s'appuie sur une lutte multimillénaire pour mettre fin à l'oppression et à l'injustice. La grande qualité de cet ouvrage, c'est qu'il part d'un diagnostic clair et précis de la genèse de l'endettement des nations pour déboucher sur des propositions dont les mouvements sociaux et les citoyens peuvent se saisir pour dessiner des pistes de solutions. La partie Il, rédigée par Eric Toussaint, président du CADTM Belgique, et Hugo Ruiz Diaz, conseiller juridique du CADTM, est consacrée aux différents types d'audit auxquels il faut soumettre la dette. La partie III, écrite par un collectif du CADTM, analyse la dette publique externe et interne de l'Equateur en concluant que la majeure partie de celle-ci est illégitime et doit être annulée. Jusqu'à l'élection du président équatorien Rafael Correa fin 2006, près de 40% du budget équatorien étaient déviés vers le remboursement de la dette publique. Le double de ce que les pouvoirs publics dépensaient dans le domaine social (éducation, santé, pensions, ). Le nouveau gouvernement a annoncé sa volonté de renverser la vapeur en réduisant le remboursement de la dette et en augmentant radicalement les dépenses sociales. L'Equateur est à la croisée des chemins.
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