"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Perpignan, 1944 : les Alliés ont débarqué en Normandie et en Provence, les Allemands tiennent encore la ville mais se préparent au départ.
Au Central Hôtel, véritable microcosme de la France de l'Occupation, des clients pas tout à fait comme les autres, résistants en planque, collabos, gestapistes, agents secrets, traîtres, truands, putes à la redresse, se préparent, les uns, à des lendemains qui chantent, les autres, à l'aube blafarde des pelotons d'exécution. La Libération ne se fit pas seulement au son des flonflons ou du musette, mais aussi dans le fracas des balles et les hurlements des victimes.
Et les résistants de la dernière heure comptèrent aussi dans leurs rangs d'ex-collabos qui se refirent une vertu en épurant leurs anciens copains. Une vision cynique désabusée, noire comme le sang d'une période souvent présentée comme idyllique. L'auteur casse les tabous, balaie les clichés et se fiche du politiquement correct et de l'historiquement vrai pour écrire romanesquement une authentique page de notre histoire trouble.
N'en déplaise aux hypocrites, aux menteurs, aux farceurs et aux salauds de tout bord. Jean-Pierre Deloux
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