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Les premiers Clercs de Saint-Viateur français sont arrivés au Canada en 1847, invités par Barthélemy Joliette pour prendre charge du Collège Joliette. Antoine Bernard a déjà raconté le premier siècle des Viateurs au Canada dans un ouvrage en deux tomes.
Léo-Paul Hébert présente ici le troisième demi-siècle 1947-1997. Cette période couvre la Révolution tranquille, la réforme du système scolaire du Québec, le concile Vatican II et l'aggiornamento qui s'ensuivit.
Dans les années 1961-1962, les effectifs des Viateurs du Canada ont atteint plus de 1100 religieux. Les réalisations viatoriennes dans l'éducation ont été considérables et significatives.
À partir des années 1970, les transformations profondes de la société québécoise ont amené les Viateurs à s'adapter aux conditions nouvelles. La pastorale a pris en grande partie le relais de l'éducation.
En dehors du Canada, les Clercs de Saint-Viateur avaient déjà fondé des établissements en Chine en 1931, au Japon en 1948 et à Taïwan en 1953. Dans la suite, malgré la réduction des effectifs, ils s'implantent au Pérou en 1959, en Haïti en 1965 et au Burkina Faso en 1999.
L'année 1997 a marqué le 150e anniversaire de la fondation canadienne. Le Musée d'art de Joliette a présenté alors une importante exposition intitulée La foi dans l'art, dont l'objectif était de souligner l'importance que les Viateurs accordent à l'art, au chant et à la musique.
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