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Les cahiers de gustav anias horn apres qu'il eut atteint quarante-neuf ans

Couverture du livre « Les cahiers de gustav anias horn apres qu'il eut atteint quarante-neuf ans » de Hans Henny Jahnn aux éditions Corti
  • Date de parution :
  • Editeur : Corti
  • EAN : 9782714307088
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Dans cette deuxième partie des cahiers, gustav anias horn décrit la lente, l'inexorable approche de " l'adversaire " aux masques multiples : la maladie, la vieillesse, l'homme qui l'a poussé à se remettre en question, l'armateur du navire de bois, un valet intrigant, démoniaque : autant de... Voir plus

Dans cette deuxième partie des cahiers, gustav anias horn décrit la lente, l'inexorable approche de " l'adversaire " aux masques multiples : la maladie, la vieillesse, l'homme qui l'a poussé à se remettre en question, l'armateur du navire de bois, un valet intrigant, démoniaque : autant de messagers de la mort, de la décomposition finale.
Ce chant mélancolique poignant, a pour toile de fond une nature d'une grandeur saisissante, surtout lorsqu'elle déploie ses splendeurs automnales, et une sympathie viscérale pour les créatures, qui portent toutes, dans leur beauté mystérieuse, la blessure de la vie et sont elles aussi condamnées à souffrir et à sombrer dans l'hiver et dans la mort.
" souvent, dans ces cahiers, lorsque j'abordais la musique, j'ai employé le terme d'" harmonie ", en quelque sorte comme sceau ou comme symbole de plusieurs aspects compositionnels.
Il y a là une inexactitude involontaire, une contrevérité, voire un mensonge : car mon esprit non seulement est étranger à l'harmonie telle qu'on l'entend communément ; il en est totalement dépourvu. j'ai expliqué, un jour, que j'appartenais à une strate plus ancienne, plus dure, de l'expression musicale. c'est une brève constatation, qui comporte peut-être bien des choses justes. voilà pourquoi - mais aussi sans ce " pourquoi " - je ne comprends l'harmonie tout au plus que par convention, mais pas fondamentalement.
Une chose est certaine : le mobile de mes oeuvres expansives et (peut-être puis-je me permettre de le dire) profondes est mon existence personnelle. mon angoisse, ma tristesse, ma solitude, ma santé, les perturbations de mon âme et les périodes d'équilibre, ma manière de sentir, d'aimer, l'obsession que j'y investis, ont aussi façonné mes émotions et mes pensées musicales. l'art éclôt dans le champ d'éros ; c'est pour cette raison, uniquement, que la beauté lui est inhérente.
".

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