Des idées de lecture pour ce début d'année !
Juin 1940, les Allemands entrent dans Paris. Ils mettent immédiatement en place un vaste système de pillage et de répression. Faisant de la « participation indigène » la pierre angulaire de leur stratégie, les nazis s'assurent le concours de mercenaires recrutés dans les rangs du grand banditisme local. Ils font sortir de prison de nombreux truands à qui ils donnent des cartes de police et des permis de port d'armes.
Ces repris de justice deviennent de « faux-vrais » policiers. Ils peuvent dès lors agir en toute impunité. Quatre années d'échanges de bons procédés entre les Allemands et le « milieu » français : pillages des biens Juifs, exécution des gêneurs, arrestations et torture de patriotes, assauts contre les maquis, trafic sur l'or et les devises, marché « brun »...
De ces redoutables prédateurs, ils firent des chiens de garde, agressifs mais obéissants. De ces loups, ils firent des limiers, turbulents mais fidèles à leurs maîtres. Les Allemands donnèrent ainsi au milieu français l'opportunité de s'organiser en officines organisées, structurées autour de meneurs incontestés tel Henri Chamberlin, dit « Henri Lafont », chef tout puissant de la « Gestapo française de la rue Lauriston ». Ce repris de justice attira à lui les plus dangereux individus de la période et son service, véritable mutuelle du crime regroupa plusieurs générations de truands, des légendes du « milieu » des années 1930 (Charles Cazauba, Abel Danos, Jean Sartore.), mais aussi quelques un de ceux qui allaient devenir des « caïds » jusque dans les années 1970 (Jo Attia, Pierre Lourtel, Auguste Ricord, Georges Boucheseiche...).
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Des idées de lecture pour ce début d'année !
Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."