80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Depuis la rentrée 2019, l'âge de l'instruction obligatoire est passé de 6 à 3 ans afin de favoriser la réussite scolaire de tous les enfants et de lutter contre les inégalités d'apprentissage. Pourtant, depuis les années 1990, les 3-6 ans fréquentent déjà l'école maternelle sans que cela ne réduise les inégalités pointées régulièrement par différents travaux de recherche. Dès lors, on peut s'interroger sur la manière dont l'école maternelle fait entrer les enfants qui lui sont confiés dans les savoirs : quels savoirs sont visés ? Comment les enseignants les présentent-ils aux élèves ? Comment les élèves s'en saisissent-ils ? En quoi ce qui se joue dans les pratiques pédagogiques permet-il à l'ensemble des enfants d'accéder aux apprentissages visés ? Autant de questions auxquelles cet ouvrage propose d'apporter des éléments de réponse à partir des résultats d'une enquête de terrain par observation dans six classes de grande section situées dans des milieux sociaux variés et en se centrant plus particulièrement sur les apprentissages relatifs à l'écrit.
S'inscrivant dans une sociologie du curriculum, croisant sociologie de l'éducation et sociologie de la connaissance, le propos saisit les savoirs scolaires dans leur double dimension, à la fois sociale et cognitive, et souligne comment ces deux dimensions se tissent mutuellement. Si l'analyse met en évidence la construction d'inégalités d'apprentissage à l'école maternelle, elle montre également que des opérations de révision de ces inégalités sont également discernables dans les classes, même si elles interviennent de manière plus ponctuelle.
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