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« L'écologie de la libération » est une critique radicale de la pensée dominante en matière de défense de l'environnement. Il s'agit d'un essai qui exprime la nécessité de comprendre pourquoi cette pensée a atteint la médiocrité à laquelle le public est désormais habitué et pourquoi elle nous conduit jour après jour plus près du désastre. Comme ces questions sont déjà anciennes, le début de l'ouvrage est consacré à une brève histoire de l'écologie scienti(que et des problèmes éthiques soulevés par les rapports des êtres humains à leur environnement. Un chapitre est ensuite consacré au débat sur la question cruciale des limites à l'exploitation des ressources naturelles.
Les altérations des équilibres écologiques ont fait réagir des « spécialistes » médiatisés :
Politiciens, journalistes, animateurs de télévision, écrivains, vedettes de cinéma... Il apparaît hélas ! que les solutions préconisées sont porteuses d'illusions ruineuses. C'est le cas de l'idée rassurante de régulations écologiques « naturelles ». C'est le cas surtout de « l'écologie des petits gestes pour la planète » qui séduit tant les gens de bonne volonté, découragés par la stérilité de l'écologisme politicien. La signi(cation profonde de cette illusion selon laquelle nous serions tous coupables fait l'objet d'un chapitre dans lequel il apparaît que sa fonction objective est de masquer la responsabilité majeure des grandes industries.
Le « changement cli matique » a suscité des critiques étrangement violentes à l'égard des « climatosceptiques ». Le point est donc fait sur la question climatique, sur les origines de la climatologie et sur les débats actuels que suscite cette discipline. Une approche sérieuse de la climatologie politique conduit toutefois à identi(er les obstacles qui s'opposent à la popularisation d'analyses dignes de ce nom. Ainsi, le fait que le « capitalisme Vert » - censé relancer les économies en crise - est une invention de la banque Goldman Sachs, mérite qu'on y ré/échisse.
Plus générale ment, cet essai montre non seulement que le libéralisme en économie est un poison mortel pour notre planète, mais il invite aussi à jeter un regard nuancé sur les myriades de conférences internationales qui se sont tenues dans le monde entier depuis la (n des années 1960 : quelle fut leur utilité réelle ?
En(n la question plus philosophique d'un rapport entre le souci écologique de l'environnement et la libération humaine est posée dans la perspective nécessaire d'un monde qui pourrait en(n devenir à terme, durable.
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