80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Vue de l'espace, la Terre ne semble pas manquer d'eau. Et pourtant. Paradoxalement à son abondance, l'eau est devenue un véritable enjeu géopolitique.
Turquie, Syrie et Irak bataillant pour le contrôle des les bassins du Tigre et de l'Euphrate ; Éthiopie, Soudan et Égypte cherchant à dominer le Nil ; Mexique et Etats-Unis en guerre froide pour s'assurer les richesses du Colorado et du Rio Grande ; Chine et Russie se disputant l'Amour. Partout les guerres de l'eau ont déjà commencées. Partout, elles frappent les plus démunis.
Sans chars d'assaut, sans caméras, sans indignation collective, ces conflits oubliés ne passionnent guère les médias. Pourtant, l'absence ou l'insuffisance d'eau potable, sa mauvaise qualité, tuent dix fois plus que l'ensemble des conflits armés. Pourtant, c'est bien ce besoin qui devrait être à l'origine des futurs conflits armés de notre siècle. Les guerres du XXIe siècle auront l'eau pour enjeu prédisait en 1995 le vice président de la Banque mondiale Ismaïl Serageldin.
Traitant tout à la fois des problématiques planétaires ou régionales, des données techniques (les barrages) comme des conséquences économiques et gouvernementales, voici le traité tant attendu pour comprendre les bases et les principes, les acteurs et leurs stratégies, de la géopolitique de l'eau.
Franck Galland est directeur de la sûreté de Suez environnement et président du Collège des opérateurs d'installations vitales au sein du Haut comité français pour la défense civile.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année