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Le temps de l'engagement - histoire du mouvement syndical des artistes interpretes (1958-1973)

Couverture du livre « Le temps de l'engagement - histoire du mouvement syndical des artistes interpretes (1958-1973) » de Boisbeau Helene aux éditions Presses Du Chatelet
  • Nombre de pages : (-)
  • Collection : (-)
  • Genre : Histoire
  • Thème : Histoire
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

Opiniâtres et assidues, les luttes syndicales menées par les artistes interprètes en France témoignent de leur acquisition d'une véritable conscience sociale au cours du xxe siècle.
Traversée par des débats épidermiques dans lesquels idéologie et affects sont indissociables, la séquence... Voir plus

Opiniâtres et assidues, les luttes syndicales menées par les artistes interprètes en France témoignent de leur acquisition d'une véritable conscience sociale au cours du xxe siècle.
Traversée par des débats épidermiques dans lesquels idéologie et affects sont indissociables, la séquence 1958-1973, abordée dans cet ouvrage, est une période intense. Grâce à l'action du Syndicat national des acteurs, affilié à la CGT, devenu Syndicat français des acteurs (SFA) après une crise interne régénératrice (1958), les artistes interprètes obtiennent la reconnaissance de l'édifice social et juridique qu'ils connaissent  aujourd'hui. En 1959, la création du ministère des Affaires culturelles apporte un vent d'espoir. Les responsables du SFA deviennent ses interlocuteurs actifs, n'hésitant pas à souffler aux fonctionnaires de la culture, novices, les directions qu'ils doivent prendre. L'histoire des interprètes se confond alors avec celle de la politique culturelle et des choix qu'elle opère.
La crise de 1968 frappe de plein fouet tous les métiers du spectacle, du cinéma et de la télévision. L'État, principal promoteur des emplois touchés par la grève, après celui d'allié, endosse le rôle d'ennemi. En parallèle, la Convention de Rome a ouvert le statut d'auteur aux artistes interprètes exécutants. Cette amorce de structuration, à laquelle les lois de 1961 et 1969 sur la présomption de salariat viennent se greffer, achève de définir un statut juridique de l'artiste  non sans conséquence sur les salaires, la perception des droits sociaux, les revendications et le rapport au patronat.
À l'heure où se prépare une énième offensive contre la protection salariale des artistes interprètes, Hélène Boisbeau rappelle les circonstances dans lesquelles cette protection s'est légitimement imposée et offre une histoire de l'engagement syndical et des mentalités qui l'ont motivé.
 

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