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En quelques décennies, de la fin du XIXe siècle aux années 1950, les États-Unis sont devenus un empire économique, une super-puissance politique et un modèle culturel. C'est l'histoire de cet essor spectaculaire, couronné par l'expression fameuse de "siècle américain", que retrace l'essai d'Olivier Zunz.
Le secret de cette performance inégalée tient à un dialogue précoce, et inédit entre chercheurs des grandes universités, hommes d'affaires imaginatifs et administrateurs éclairés des grandes fondations. L'auteur reconstitue la chronique et interroge le bilan de cette féconde collaboration. Il mesure ce que lui doivent l'émergence d'un système de consommation de masse et l'invention de l'"Américain moyen", figure emblématique des Temps modernes. Il décrit aussi les espérances un peu naïves, et bientôt déçues, que faisait naître l'expansion de l'Amérique nouvelle : le rêve d'une société apaisée, débarrassée des conflits de classe par la quête du bien-être matériel et la poursuite continuelle du bonheur individuel.
L'Amérique est bien devenue la grande puissance qu'avaient imaginée les visionnaires du siècle dernier. Mais elle n'a su éviter ni les fractures ni les déchirements qui allaient bientôt démentir l'optimisme généreux des architectes de sa réussite. Le siècle américain est l'enfant tout à la fois de leur génie et de leur imprévoyance.
Professeur à l'université de Virginie, Olivier Zunz est l'auteur de Naissance de l'Amérique industrielle (1983) et de L'Amérique en col blanc (1991).
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