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"Je conviens avec Leclerc qu'un groupement tactique, commandé par Roumiantzoff, sera porté, dès le matin, en couverture vers le Bourget." Dans ses Mémoires de guerre, le général De Gaulle, rend hommage à l'action du comte Nicolas Roumiantzoff (1906-1988), lors de la Libération de Paris le 25 août 1944. Ce guerrier dans l'âme que l'on surnommait "Le Roum" fut un militaire exemplaire au parcours romanesque.
Il avait fui la Russie communiste et s'était mis au service de la France. Après une formation à l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr et Saumur, ce fils d'un général de cavalerie du tsar est affecté à l'une des plus prestigieuses unités de l'armée : la Légion étrangère. Après la campagne de France, fait prisonnier au Maroc, il s'évade. Il rejoint les "Français libres" à Londres, dans l'état-major du général de Gaulle.
Il combat Rommel en Afrique du Nord au sein du 1er Régiment de marche de Spahis marocains, et bloque son offensive en Tunisie en mars 1943. Après la Libération de la France, tacticien de la reconnaissance militaire au sein de la 2ème DB, il s'illustre en Indochine et en Afrique du Nord. Auréolé d'une gloire légendaire, décoré en France et dans de nombreux pays étrangers, le soldat au vingt-deux citations finit général de brigade.
Sa fameuse table au Fouquet's devint son bureau où il recevait ses amis et délivrait quelques conseils sur la marche du monde. Avec une rigueur historique qui n'exclue pas la passion filiale, Nicolas Roumiantzoff raconte le parcours atypique et édifiant de cet aristocrate russe qui devint le spahi du général De Gaulle.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."