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De 1900 à 1914, la satire est en berne en France. Hormis quelques journaux, on ne caricature plus, le dessin et le texte se font réalistes. On est loin des féroces dessinateurs du XIXe et des articles sanglants de certains quotidiens. L'année 1914 bouscule tout : Avec le déclenchement du conflit, la presse satirique renait. Elle a deux objectifs : d'une part, se moquer de l'ennemi ; d'autre part, contourner la censure imposée par les autorités militaires.
Le Canard enchainé va ainsi naître en 1915. Le Crapouillot est lui aussi un "journal de tranchées" qui survivra à la guerre pendant 81 ans. D'autres journaux comme La Baïonnette, Le Rire rouge, etc. ont disparu peu après la fin du conflit. Dans le même esprit, des cartes postales féroces sont imaginées par les dessinateurs de presse. Ce sont ces milliers de documents, pages, dessins, croquis entreposés dans les archives et souvent méconnus qui ont été consultés par l'auteur.
Grâce au Rire des tranchées, le lecteur découvrira, pour la première fois, les plus belles pièces de cette très riche iconographie satirique. Des dizaines de dessins dont l'humour est avant tout patriotique : l'Allemand est toujours épais, stupide, cruel... De même, si la caricature permet parfois de faire passer quelques messages subversifs, cette presse des tranchées ou de l'arrière n'est pas pour autant si impertinente.
On exalte le courage, on regonfle par le sourire le combattant. Car, le plus souvent la hiérarchie militaire veille. Et parfois, c'est même elle qui encourage ces publications... pour mieux les contrôler.
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