Une nouvelle élève est arrivée dans l'école de Jeannette. Elle s'appelle Iliana, elle est réfugiée.
Les deux petites filles se lient d'amitié autour de leur passion commune, l'astronomie.
Elles dessinent des rêves et des étoiles, parlent de sciences et de migration, mangent des pâtisseries, bien à l'abri dans une cabane en haut d'un arbre.
Une petite fille en rencontre une autre dans la cour de l'école.
Elle est nouvelle.
Elle a traversé les mers sur un radeau. Un radeau trop petit pour tous ses occupants. Un radeau qui a tangué mais ne s'est pas renversé.
Une petite fille est arrivée avec sa famille, s'est installée, peut maintenant respirer.
Une petite fille qui n'est pas morte noyée, qui aime les étoiles et songe à l'avenir.
Les deux petites filles ne parlent pas la même langue mais réussissent à communiquer. L'amitié prend des détours délicats.
Un album sur la rencontre, l'altérité, sensible, pudique. Qui exprime sans hurler ce que des familles vivent pour espérer survivre loin du chaos mais qui souvent trouvent rejet et incompréhension. Comment peut-on ne pas comprendre le choix de la survie face à d'innommables violences ?
Comment peut-on ne pas accueillir l'autre, humain qui porte en lui les mêmes espoirs de paix ?
Il ne s'agit peut-être au fond que de fuites. Pour chaque être, la fuite, répétée à petite et grande échelle.
Fuir pour vivre. Fuir pour un peu de quiétude. Fuir pour embrasser un peu d'humanité.
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